Livrée aux milices depuis la chute du régime de Kadhafi en 2011, la Libye est aussi le théâtre de violents combats entre différents groupes armés."La poursuite du conflit en Libye accroîtra les menaces qui pèsent sur l'ensemble de la région et favorisera la prolifération des groupes terroristes", a indiqué le ministre algérien des Affaires maghrébines au cours de cette rencontre qui vient de se tenir à Tunis.

Une réunion qui a vu la participation des pays voisins, de l’UA et du nouveau représentant de l’Onu pour la Libye. L’Algérie a réaffirmé le soutien de son pays aux efforts de Martin Kobler, le représentant des Nations unies pour la Libye, visant à amener les parties libyennes à former un gouvernement d'union nationale et mettre fin au chaos politique et sécuritaire.

La Tunisie, autre pays voisin de la Libye a de son côté mis en garde contre le "danger" que représente ce pays après avoir été victime d'un nouvel attentat revendiqué par l'Etat islamique en plein Tunis, tuant 12 membres de la sécurité présidentielle.

Profitant de l'anarchie, l'organisation Etat islamique, qui contrôle déjà certaines régions en Irak et en Syrie, s'est emparée en juin de la ville libyenne de Syrte, à 450 km à l'est de Tripoli. Le représentant des Nations unies pour la Libye Martin Kobler s'est dit par ailleurs "convaincu" que le peuple libyen souhaite la concrétisation d'un accord, tout en regrettant qu'il n'y ait pas de consensus".
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a estimé ce week end qu'il n'y avait "pas d'échéance" pour la formation d'un gouvernement d'union nationale en Libye. "Si on doit parler d'échec, c'est un échec des Libyens", a déclaré M. Ban, interrogé sur les efforts menés, en vain, par l'ONU pour obtenir la formation d'un gouvernement de coalition.