Cameroun - « Les Enfants d’aujourd’hui », pièce de théâtre d’André Bion est dans les librairies
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Cameroun - « Les Enfants d’aujourd’hui », pièce de théâtre d’André Bion est dans les librairies :: CAMEROON

L’aînée des œuvres de fiction du journaliste qui a été présentée au public la semaine dernière à Yaoundé, tance l’attitude des élèves riches, lesquels selon l’auteur, sont partisans du moindre effort à cause des sentiers de la vie balisés par leurs parents.

André Bion, c’est son nom. Né en 1983, le journaliste, pour accoucher de sa pièce de théâtre de 75 pages et publiée chez L’Harmattan, et pour reprendre un célèbre romancier, dirons, qu’il a menti, mais qu’il a menti vrai.

Dans ce qui est sa première prestation littéraire formelle (puisqu’il a toujours écrit apprend-on, comme Yannick chantait avant d’officialiser son talent), exhume sa vie de lycéen pauvre. Un épisode de sa vie fait de joies, de peines et de douleurs.

Joies pour un garçon qui malgré les difficiles conditions d’existence qui furent siennes, avait réussi à obtenir son baccalauréat au bout de sept ans, sans avoir repris une classe.

Peines, douleurs et chagrins. Dans « Les Enfants d’aujourd’hui », titre de son œuvre théâtrale, André Bion n’a pas la plume tendre vis-à-vis de ces enfants riches qui tel que laissent entrevoir ses écrits, ne fournissent aucun effort pour mériter une place dans la société, et ne respectent personne. Sachant la fortune de leurs parents avoir tracé leur réussite par tous les moyens.

Dans son souci de plonger le lecteur dans la trame de son histoire, l’auteur a choisi une famille. Celle-ci, traverse les sept pièces de sa

pièce de théâtre divisée en cinq tableaux. Du 1er tableau, l’on peut remarquer qu’il compte deux scènes ; ce qui n’est pas le cas des autres qui n’en comptent qu’une.

Dans un style qui trahit les marques du journaliste (phrases courtes et simples) l’écrivain met ici en musique la chronique d’une famille riche baignant dans un luxe écœurant et fort admiré par les démunis. Une scène dans laquelle l’argent apparait sous deux facettes : bon serviteur mais surtout mauvais maître.

Le foyer de Lingouang qu’André Bion met ici au-devant de la scène, présente un homme d’affaires réputé dont la vie de couple sera affectée par la générosité excessive et nocive qu’il a pour sa progéniture. Chose que n’admet pas pourtant son épouse Oulkaga qui trouve qu’une telle conduite ne peut que « fabriquer » des enfants fainéants. Oulkaga est alors répudiée par son mari Lingouang.

La suite n’est pas plus plaisante. Séparés d’avec leur père, le petit ami de Ndolo la fille aînée de Lingouang et Oulkaga, ainsi que le domestique, organisent un coup de vol et en dépouillent le « gâteur » de père de quelques biens.

La suite. Se procurer « Les Enfants d’aujourd’hui », pièce de théâtre de 75 pages d’André Bion, moyennant 5000 francs Cfa. Le lire, relire et ne laisser aucune ligne où l’œil ne passe et repasse. « Un trésor est caché dedans », avait dit La Fontaine.

Vivement « Les Enfants de demain » !

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