Cameroun : le silence de l'ONU sur la fraude électorale fait scandale
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Cameroun : le silence de l'ONU sur la fraude électorale fait scandale :: CAMEROON

La crédibilité du processus électoral camerounais est au cœur d'une polémique intense, une affaire où l'Organisation des Nations Unies (ONU) se trouve accusée de complicité active par son silence. Des allégations graves pointent la présence d'enfants à peine âgés de dix ans sur les listes électorales, une manipulation des données officielles sur le site du ministère de l'Administration territoriale réalisée au grand jour. L'institution internationale, informée de ces irrégularités, n'aurait, selon ces accusations, émis aucune condamnation publique.

Ce mutisme est perçu comme une caution internationale donnée à des pratiques frauduleuses, d'autant plus qu'une convention lie l'ONU à Élections Cameroun (ELECAM). Le rôle de cet organe électoral est également mis en cause, notamment pour son défaut de publication de la liste nationale des électeurs, une obligation pourtant prévue par la loi. L'absence de réaction de la part de l'ONU est interprétée comme un signe de son alignement avec les autorités en place.

Le Conseil constitutionnel camerounais n'est pas épargné. Son travail est dénoncé comme une violation du droit, avec l'invalidation arbitraire de candidatures oppositionnelles. Là encore, le silence observé par la mission onusienne est assimilé à une validation d'un déni de justice. Des documents officiels auraient été falsifiés sous l'autorité du ministre Paul Atanga Nji pour écarter un candidat de la course présidentielle, une information que l'ONU posséderait sans pour autant ouvrir une enquête.

Ce qui est dénoncé est un schéma systémique de fraude électorale que la communauté internationale, en l'occurrence l'ONU, choisirait d'ignorer. Ce mutisme, face à des preuves apportées par la société civile, transforme une mission d'observation et de conseil en un outil de légitimation d'un processus démocratique vicié. La convention de partenariat avec ELECAM perd ainsi sa raison d'être et soulève des questions sur la réelle indépendance de l'organisation et son engagement pour la démocratie en Afrique.

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