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© Camer.be : La rédaction
- 25 Oct 2024 17:18:33
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CAMEROUN :: L'affaire Longuè Longuè révèle l'absence de responsabilité politique des ministres :: CAMEROON
L'affaire des violences subies par l'artiste Longuè Longuè continue de susciter de vives réactions au Cameroun. Des observateurs pointent l'absence de conséquences politiques pour les hauts responsables de l'État, dans un système où la responsabilité ministérielle semble inexistante.
Dans un État de droit, cette affaire aurait dû entraîner des démissions en cascade au sein du gouvernement. Les trois ministres principalement concernés - celui de la Défense, de l'Intérieur et de la Justice - auraient été attendus au tournant pour assumer leur responsabilité politique dans ce scandale qui ébranle la nation.
Pourtant, selon les analystes politiques, le régime en place fonctionne selon une logique inverse. Au lieu de sanctions, les observateurs prédisent même de possibles promotions pour les responsables impliqués, illustrant un système où la redevabilité politique reste un concept théorique.
Cette situation met en lumière le fossé entre les principes démocratiques d'un État de droit et la réalité de la gouvernance au Cameroun. L'absence de démissions ou de sanctions politiques après un tel événement questionne les fondements mêmes du fonctionnement institutionnel du pays.
Les critiques soulignent que cette impunité politique s'inscrit dans un schéma plus large de gouvernance, où la protection du système prime sur la responsabilité individuelle des décideurs publics. Cette affaire devient ainsi symptomatique d'un dysfonctionnement plus profond des institutions camerounaises.
L'incident ravive le débat sur la nécessité d'une réforme en profondeur du système politique camerounais, notamment concernant la responsabilité des hauts fonctionnaires et des membres du gouvernement face à leurs actes ou ceux commis sous leur autorité.
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