Dans une démonstration de soutien sans précédent, les partis de la majorité présidentielle se sont réunis le 5 Mai 2025 à l'hôtel des députés de Yaoundé. L'objectif principal de cette rencontre était de discuter des préparatifs de la 52ème édition de la fête nationale du 20 Mai. Cependant, ce qui a retenu l'attention de tous, c'est l'appel unanime des membres présents, dont El Hadj Lawan Bako et ses pairs, en faveur de la candidature de Paul Biya, âgé de 92 ans en octobre 2025, à la prochaine élection présidentielle.

Cette demande marque un tournant significatif dans le paysage politique du Cameroun, soulignant la confiance et le soutien indéfectible que les partis de la majorité présidentielle accordent au président en exercice. Paul Biya, qui a déjà dirigé le Cameroun pendant plusieurs décennies, est maintenant encouragé à briguer un nouveau mandat présidentiel malgré son âge avancé.

Lors de cette réunion historique, El Hadj Lawan Bako et ses collègues ont souligné les réalisations et les avancées réalisées sous la direction de Paul Biya, tout en mettant en avant sa sagesse et son expérience en tant que leader. Ils ont insisté sur la nécessité de maintenir la stabilité politique et la continuité des politiques en place, affirmant que la candidature de Paul Biya représente la meilleure garantie pour l'avenir du Cameroun.

Bien que cette demande suscite un large soutien au sein de la majorité présidentielle, elle n'est pas sans controverse. Certains critiques soulignent les défis que pose le maintien au pouvoir d'un leader vieillissant, mettant en lumière les questions de santé et de capacité à gouverner efficacement. Cependant, pour beaucoup, l'expérience et la stabilité que Paul Biya représente l'emportent sur ces préoccupations.

La question de la candidature de Paul Biya en 2025 devient ainsi un enjeu central du paysage politique camerounais. Les prochains mois seront cruciaux pour déterminer si le président en exercice décidera de répondre à l'appel de la majorité présidentielle et de se présenter pour un nouveau mandat présidentiel. Quelle que soit sa décision, elle façonnera l'avenir politique du Cameroun pour les années à venir.

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