Désordre urbain : Les motos-taxis bravent les restrictions
CAMEROUN :: SOCIETE

CAMEROUN :: Désordre urbain : Les motos-taxis bravent les restrictions :: CAMEROON

L’activité tourne à plein régime au centre ville notamment, malgré l’interdiction du préfet du Mfoundi.

Les mauvaises habitudes ont la peau dure. Quelques mois après une circulaire du préfet du Mfoundi signée le 2 mai dernier, leur interdisant de circuler sur les axes principaux de Yaoundé, les motos-taxis y exercent aisément leur activité de transport. Hier encore au carrefour Mokolo en face du supermarché Niki, plusieurs motos sont à l’attaque. A bord de leurs engins, ils n’hésitent pas à garer devant les passants pour proposer leurs services. Certains sont garés de part et d’autre sur les trottoirs, et sur le terre-plein en attente des potentiels clients. D’autres pour embarquent et déposet leurs passagers sans se soucier du respect du code de la route. Avec un, deux ou même quatre clients à bord, ces conducteurs vont vers plusieurs destinations. Notamment, Nkolbisson, Oyom-Abang, Melen, Obili.

Même au centre ville à la Poste centrale, à l’Hôtel de ville, Montée Ane rouge, les motos-taxis envahissent déjà les rues se faufilant entre les véhicules. La plupart d’entre eux assurent ne pas être au courant de l’interdiction administrative. Matthieu Nguefack, un conducteur déclare ne jamais avoir entendu parler d’une telle décision. « Je sais juste qu’on a interdit aux motos de circuler dans le centre ville. Mais depuis quelques mois, « awara » (ndlr : la police municipale) qui nous empêchait d’y circuler n’existe plus. », croit savoir le jeune homme.

Même ambiance au quartier Mfandena jusqu’à la nouvelle route Omnisports, autres zones interdites à la circulation des motos-taxis. Ici, les habitants expliquent, qu’ils sont fatigués de compter le nombre de morts et de blessés causés par ces engins. « C’est terrible. Ce scénario a commencer petit à petit à Douala comme c’est le cas à Yaoundé sans que ça n’émeuve les autorités de la ville. Ils attendent que la situation s’aggrave. Le portail des camerounais de Belgique. Il faut que cette circulaire soit appliquée. C’est quand même une capitale politique. Quelle image donne-t-on aux étrangers lorsque de vieilles motos circulent en plein centre ville? Nous espérons que la Communauté urbaine et le préfet vont trouver une solution à ce désordre urbain », lâche Fidèle Zogo, un habitant.

Il faut rappeler qu’avant la circulaire du préfet interdisant la circulation des motos taxis dans certaines zones de Yaoundé, un texte conjointement signé par le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine et le préfet du Mfoundi le 12 janvier 2012, autorisait les motos taxis à circuler uniquement dans les zones périphériques de la ville de Yaoundé pour la desserte des zones et quartiers enclavés. Face à ce désordre urbain, le préfet Jean Claude Tsila rassure que des mesures sont en train d’être prises. Et qu’il y aura une collaboration entre la Communauté urbaine de Yaoundé et les différentes communes d’arrondissements du Mfoundi pour recadrer cette activité .

Lire aussi dans la rubrique SOCIETE

Les + récents

partenaire

Vidéo de la semaine

évènement

Vidéo


L'actualité en vidéo