Tensions xénophobes en Afrique du Sud : Ramaphosa condamne
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Tensions Xénophobes En Afrique Du Sud : Ramaphosa Condamne :: South Africa

Les émeutes qui ont enflammé les commerces des étrangers à Johannesburg et Pretoria ont été vivement dénoncées par le chef de l’Etat.

Les tensions se sont globalement calmées dans les foyers incandescents en Afrique du Sud en proie à des violences à caractère xénophobe depuis le début de la semaine. Même si des incendies se déclarent de temps en temps dans les quartiers à risque, ce 4 septembre, tout semble sous contrôle. Mardi dernier, l’ambassadeur de la République sud-africaine au Nigeria a été convoqué par le ministre nigérian des Affaires étrangères. Geoffrey Onyeama voulait détailler à Bobby Moroe, les « mesures décisives » qu’entend prendre Abuja suites aux attaques xénophobes subies par ses compatriotes à Johannesburg. Des émeutes ont en effet éclaté au quartier Alexandra, un quartier populaire qui accueille plusieurs étrangers. Le portail des camerounais de Belgique. Après la mort de trois personnes dans l’incendie encore inexpliqué d’un bâtiment au centre-ville, la barbarie s’est vite propagée à d’autres endroits de la capitale, enflammant les villes de Johannesburg et de Pretoria. Plusieurs magasins ont été pillés et incendiés. Le bilan affiche cinq morts, environ 200 arrestations et le saccage des centaines de magasins appartenant aux étrangers.

Plusieurs réactions condamnent ces actes honteux qui éprouvent l’unité africaine. Chantre de l’unité du continent, le tonitruant opposant Julius Malema, leader des combattants pour la liberté économique, a rappelé dans un meeting que « du Cap au Caire, du Maroc à Madagascar, l’unité africaine est essentielle ». Cyril Ramaphosa, le président de la République est monté au créaneau mardi pour condamner les attaques contre les diasporas africaines. Mais des dizaines de milliers de Sud-africains veulent en découdre avec les étrangers, les accusant de prendre leurs places dans les firmes en acceptant des salaires bas. Mais les propos tenus par le président de la République pour fustiger ces actes sont fermes. « Ce sont des choses que nous ne pouvons pas accepter en Afrique du Sud. Il ne peut y avoir aucune justification - peu importe les griefs qu’on peut avoir - pour qu'un Sud-Africain s'en prenne à des gens d’autres pays…Nous n'autorisons pas et ne nous ne pouvons pas tolérer des attaques contre des Africains ou habitants de tout autre pays», a scandé Cyril Ramaphosa .

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