La quasi-totalité des quartiers de cet arrondissement sont impactés par d'inquiétants phénomènes urbains.

Dépôts anarchiques d’ordures ménagères sur la voie publique, encombrement de la chaussée et du trottoir par des objets et matériaux divers, développement des activités informelles, proliférations des gares, garages et parkings spontanés, aménagements non-autorisés sur la voie publique, défaut d'entretien des terrains vagues sont autant de maux qui entravent le développement de l’arrondissement de Douala 1er.

Phénomènes qui nécessitent une riposte concertée appropriée. «Nous ne pouvons pas rester les bras croisés face à de tels développements d'anarchie et d'incivisme. L'état de délabrement avancé du cadre et des conditions de vie de nos populations avec pour conséquences désastreuses aussi bien sur la santé des citoyens que sur l'image de marque de notre arrondissement », constate Jean Jacques Lengue Malapa, le maire de Douala 1er face à la propension du désordre urbain et de l'insalubrité dans sa municipalité. La réglementation est pourtant rigide contre l'incivisme, le désordre urbain ou la destruction du mobilier urbain. Le portail des camerounais de Belgique. La loi du 22 juillet 2004 fixant les règles applicables aux Communes, la loi du 12 juillet 2016 portant code pénal, le décret du 12 juillet 2016 portant partie réglementaire du code pénal définissant les contraventions, l'arrêté conjoint Minat/Minvil du 21 mai 2000 précisant les modalités d'application de certaines règles de salubrité et de sécurité publiques et la lettrecirculaire Minat-Dctd-Ce du 23 décembre 2003 portant création et fonctionnement de la Police municipale.

Des actions de lutte contre ces fléaux ont à cet effet été menées depuis 2007 par l'exécutif dirigée par Jean Jacques Lengue Malapa: sensibilisation, opérations coup de poing, déguerpissements ou remise de prix aux associations citoyennes de cet arrondissement. Une Brigade mixte de répression et de lutte contre le désordre urbain a même été mise sur pied le 7 septembre 2016. Le désordre urbain prend d'ailleurs des proportions inattendues avec l'émergence de foyers de prostitution: Bonanjo, Akwa, Bali lieu-dit «Nouvelle rue de la joie», et surtout Déido avec sa «rue de la joie» de célèbre renommée, l'une des places fortes de la prostitution dans la ville de Douala. Seule satisfaction à mettre à l'actif des autorités préfectorales et municipales, l'interdiction de circulation des moto-taximen à Bonanjo, quartier administratif de Douala, situé à Douala 1er.