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© Cameroon Tribune : Rita DIBA
- 15 Nov 2018 08:22:00
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CAMEROUN :: Transports : Les « Doualais » en attente de solutions :: CAMEROON
On se déplace comme on peut avant la prochaine mise en œuvre du Plan de mobilité urbaine soutenable de la ville.
«Logpom, 400 avec monnaie ! ». Cette phrase, les habitués de la ligne Ecole publique Deido-Logpom la connaissent par cœur. Surtout quand il y a foule, qu’on flaire les bouchons et qu’il est plus de 18h30. Et la formule n’est même pas des chauffeurs de taxi, mais des « chargeurs ». Peu importe ! Une fois qu’elle est entendue, on assiste à un véritable spectacle : sprints, jeux de corps, coups de coudes, engueulades entre passagers. L'info claire et nette. Parmi ces passagers, Adèle K. : « Le tarif officiel ce n’est même plus 250, mais 300F. Sauf qu’on n’a pas le choix. De plus, les taximen vous précisent le parcours. A Logpom, ils restent sur la ligne droite. Tant pis pour ceux qui habitent les rues secondaires. »
Un lot quotidien pour de nombreux habitants de Douala, dû à une offre en moyens de déplacement inférieure à la demande. En attendant la mise en œuvre du Plan de mobilité urbaine soutenable (PMUS) par la Communauté urbaine de Douala. Et les transporteurs, motos comme taxis, profitent de la situation. Un calvaire qui est désormais lointain pour Louise E. Elle s’est acheté un véhicule pour effectuer le trajet entre son boulot à Bonanjo et son domicile à PK11 : « Maintenant, quand il pleut, je ne subis plus la surenchère des mototaxis qui exigent 300F avec monnaie et quand ils sont couverts, ils montent à 400F sur le petit trajet entre Ndokoti et PK11. En plus, on te bâche ! ».
Si la présence des deux-roues est un cadeau du Ciel pour beaucoup, Emilienne, elle, habitante du quartier Kotto, est prête à supporter 1h30 dans le trafic. Elle n’emprunte jamais de moto…
Embouteillages. Le mot revient très souvent pour parler de la circulation dans la ville de Douala. Les usagers pointent à la fois l’état des routes et les importants chantiers d’aménagement de la cité économique. Adèle K. par exemple identifie trois goulots d’étranglement sur son parcours Logpom-Bonanjo quand elle se rend à son lieu de service le matin : « Le premier bouchon, c’est au niveau du parcours Vita, où la route n’est pas bonne. Ensuite, à Sable où débouche le prolongement nord du Boulevard de la République, avec un nouveau pont en construction. Dernier bouchon, c’est entre Feu rouge Bessengue et Mobil Bonakouamouang. »
Pour éviter tous ces blocages, surtout en période de classes, la jeune femme se met en quête d’un taxi dès 6h du matin. En parlant d’évitement, Eric N., habitant Nyalla, a le choix entre deux trajets pour se rendre au boulot. Il évite ainsi Ndokoti le matin où il peut passer plus d’une heure pour emprunter la route de Village. Arrivée moins de 45 minutes plus tard. Entre moto et taxi .
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