Dans le camp de Maurice Kamto, tout a été mis en œuvre pour que le recours en examen ce jour prospère.

« Le dossier est lourd et solide !»  C’est en ces termes que s’expriment les avocats de Maurice Kamto. Lorsqu’on les interroge sur leur niveau de préparation en prélude à l’audience publique qui se tient ce jour au Conseil constitutionnel,  ils  se  disent prêts.  Me  Emmanuel Simh, qui a la responsabilité de conduite le collège d’une  dizaine d’avocats de Maurice Kamto,  dit  avoir déjà collecté  tous  les  éléments matériels qui devront leur permettre d’obtenir gain de cause.

« Nous avons travaillé de manière minutieuse et méthodique, afin de soutenir nos démonstrations par les arguments et preuves tangibles », commente Me Emmanuel Simh.  Le candidat  du Mouvement pour la Renaissance  du  Cameroun (MRC),  le  Pr  Maurice Kamto,  comme  on  le sait,  a déposé  un  recours au Conseil constitutionnel (CC), demandant l’annulation partielle des opérations électorales dans les bureaux de vote dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest, de l’Adamaoua,  du  Nord,  de l’Extrême-Nord, de l’Est et du Sud.

Le MRC qui participe  pour  la  première fois à une élection présidentielle, est resté concentré sur les arguments à développer en vue d’obtenir l’annulation  partielle du  vote. Dans le camp du candidat Maurice Kamto, on croit au droit, raison pour laquelle on a sollicité l’arbitrage du Conseil constitutionnel.

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