CABRAL LIBII : «Vous serez surpris par une coalition des candidats de l’opposition»
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En campagne dans la région de l’Ouest, le candidat du parti « Univers » à l’élection présidentielle du 7 octobre 2018 a donné sa position sur certaines questions de l’heure.

On vous présente comme auteur d’une campagne d’inscription aux listes électorales sans électeurs...

Je n’écoute pas les calomnies. De moi, on a tout dit et ils continueront de tout dire. On m’a rattaché à des organisations bizarres. On m’a prêté des intentions ou des déclarations contre les musulmans. On a dit que j’étais le pion de certaines personnes et autres organisations. Certains ont dit que j’étais le candidat de Facebook et que je ne sortirais jamais de Facebook...

J’imagine que vous êtes en train de m’interviewer sur Facebook. On a dit que ceux qui me suivent n’ont pas de cartes d’électeurs. Je demande à chaque meeting, à ceux qui sont devant moi de sortir leurs cartes d’électeurs et, souvent, le dessus de leurs têtes est noir de cartes d’électeurs. En définitive, les gens racontent beaucoup de choses.

Est-ce que vous avez le sentiment qu’au jour du 7 octobre, le travail que vous avez fait sur le terrain, sera probant ? Aussi, Cabral Libii est-il prêt à être dans une alliance de partis dans le cadre de la présidentielle du 7 octobre 2018 ?

A priori, seules les personnes qui sont devant moi et qui vont voter décideront de faire de moi le troisième président de la République du Cameroun. En ce qui concerne les alliances, je le dis depuis un an, j’ai proposé les primaires de l’opposition. Personne n’a accepté. J’ai proposé la coalition des scrutateurs, la coalition pour la surveillance du vote, personne ne m’a suivi.

Je continue à proposer que les huit candidats de l’opposition se retrouvent et dégagent un candidat consensuel sur la base de critères consensuels. Je ne cesse de le dire. J’ai adressé une correspondance à chacun des candidats. J’attends toujours.

Y a-t-il des signes d’espoir ?

Il y a des signes d’espoir. Ce matin (dimanche 30 septembre 2018, Ndlr) encore, j’échangeais avec deux candidats. Vous serez certainement surpris par l’issue de cette histoire.

Vous dites mettre l’être humain au centre de votre gestion. Qu’est-ce que cela sous-entend ?

Le rôle de l’Etat c’est d’abord de travailler pour l’être humain. Avant de construire les autoroutes et les gratte-ciels, il faut s’assurer que l’humain a mangé à sa faim. Que l’être humain a où se coucher. Que celui qui cherche un emploi a trouvé un emploi. Il faut s’assurer que celui qui est malade bénéficie des soins. Etre sûr que celui qui est en détresse reçoit le secours de l’Etat.

C’est cela placer l’humain au centre de tout ce que nous faisons au quotidien. La première question que l’on doit se poser est «est-ce que c’est dans le sens d’améliorer le quotidien de l’humain que nous nous engageons?» Parce qu’on n’est pas au service des arbres ou des pierres, mais bien au service des êtres humains.

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