Ouest : L’Excellence en sciences, classe de 5ème, polémiqué
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Des fins limiers de la conscience humaine sincère au sein de la communauté éducative récriminent contre le livre de Sciences de la vie et de la terre (Svt). Au motif de ce que les passages faisant état de l’homosexualité, la pédophilie, la sodomie, la zoophilie dans le cadre d’une prétendue éducation à la sexualité des jeunes, en filigrane, comportent. Des messages subliminaux qui sont un hymne en faveur de ces déviances sexuelles.

Dans la région de l’Ouest, au sein de la communauté éducative, des esprits vifs et acérés sont d’avis qu’à la faveur de l’implémentation de la politique du livre unique initiée par le Premier ministre en charge du gouvernement, par les responsables du secteur éducatif qui densifient, concrétisent et professionnalisent la pédagogie scolaire, « des monstres » tapis dans l’ombre des administrations scolaires ont cru devoir se servir de cette grande opportunité pour vulgariser les déviances sexuelles et pervertir de « leurs sectes pernicieuses », sous le prétexte fallacieux d’une prétendue éducation à la sexualité des jeunes en classe de 5ème. A travers des passages faisant état de l’homosexualité, la zoophilie, la sodomie, la pédophilie consignées dans le livre de Svt, intitulé, Excellence en Sciences.

Infamie

Cette perfidie éventrée par des fins limiers de la conscience humaine sincère a fait découvrir le pot-aux-roses et désactiver cette autre bombe contre la jeunesse. A bonnes sources, le tollé général que suscite cette insolite a permis aux francs-tireurs de répercuter dans les médias et réseaux sociaux que le livre querellé a été retiré du programme scolaire sans qu’aucune note, ni communiqué ministériel ne soit publié. L’information claire et nette. « Il faut dire qu’il s’agit là d’une autre occasion malheureuse où les autorités veulent tester le piège de la main ou de la langue avec tous les risques que cela peut comporter. Car cette fois-ci, le danger est grand de voir les parents d’élèves, les religieux et toute la société civile se lever comme un seul homme afin de barrer la voie à cette imposture ignominieuse. Pour protéger leurs enfants et même toute la jeunesse de cette pourriture morale, » confie Laurent Fossap, enseignant.

Un chef d’établissement renchérit : « Les réfractaires à cette poussée populaire doivent se tenir tranquille, car l’Afrique a encore des valeurs à préserver dont elle est fière et entend conserver jalousement. Aucune possibilité d’atténuation de ce mal n’existe et la seule solution réside dans le changement de ce manuel scolaire infâme. » Le principal du collège polyvalent Aloys Tapiemene de Mbouda, l’Abbé Armel Kamga se veut explicite. « Au-delà de la prétendue volonté d’éduquer sexuellement les enfants, n’oublions pas que du point de vue psycho pédagogique, leur âge varie en général entre 10 et 13 ans. Ils n’ont donc pas la maturité requise pour le discernement nécessaire. A cet âge d’ailleurs, beaucoup d’enfants posent des actes par imitation et curiosité, parfois incontrôlées. Allez-y voir donc ce qu’ils feront après cette pseudo éducation à la sexualité. Sans en avoir la certitude, aucune idéologie, ni un groupe ésotérique ne devrait profiter d’un manuel scolaire pour véhiculer ses théories malsaines ou copter de nouveaux adeptes. Maisc est-ce de cela qu’il est question ? Le temps nous le dira certainement, » dit-il.

De sources, Il s’agit d’une protection sans faille des valeurs africaines intangibles quand l’on sait que l’homosexualité, la sodomie, la pédophilie, la zoophilie et l’inceste sont exécrées en Afrique parce qu’elles sont considérées comme des pratiques diaboliques. Aux dires d’un prêtre, membre du clergé du diocèse de Bafoussam, c’est le lieu de fustiger les hommes liges des réseaux ésotériques occidentaux (Franc maçonnerie, Rose croix, New age, …) tapis dans l’ombre des administrations scolaires et qui ont voulu malicieusement tromper la vigilance du ministre des Enseignements secondaires en mettant tout le monde devant les faits accomplis. « Une école propre selon sa volonté même ne saurait s’accommoder la présence de ce genre de monstruosité dans sa documentation. Les fragments de textes contenus dans le manuel scolaire reproché et faisant état des déviances sexuelles dans le cadre d’une prétendue éducation à la sexualité des enfants, sentent des messages subliminaux qui, en filigrane, sont un hymne en faveur de ces déviances érotiques, » laisse en entendre, un délégué départemental des enseignements secondaires de la région.

La Bible n’est pas tendre avec l’homosexualité

Signalons que selon l’Abbé Gabriel Nkengne Tchamou, ex-secrétaire à l’éducation catholique du diocèse de Bafoussam, la Bible n’est pas en accord avec l’homosexualité. Des passages tirés de ce livre saint en font mention. Le livre des juges : « Non mes frères, je vous en prie, ne soyez pas des criminels. Après que cet homme est entré dans ma maison, ne commettez pas cette infamie. Voici ma fille qui est vierge. Je vous la livrerai. Abusez d’elle et faites ce que bon vous semble, mais ne commettez à l’égard de cet homme une parelle infamie. » Le livre de Lévitique 18 :22 en parle de façon plus explicite : « Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme. C’est une abomination. » Romains 1, 18 :32 : … « Aussi Dieu les a-t-il livrés à des passions avilissantes : car leurs femmes ont échangé les rapports naturels pour des rapports contre nature. Pareillement les hommes, délaissant l’usage naturel de la femme, ont brûlé de désirs les uns pour les autres, pénétrant l’infamie d’homme à homme. Et recevant en leurs personnes l’inévitable salaire de leur égarement. »

Le serviteur du Dieu vivant conclut que ce n’est pas par hasard que Dieu a créé l’homme et la femme. « Nous pensons que c’est grâce à la différence des sexes que le don de la vie est rendu possible et à travers lui, la transmission du nom de Dieu à des générations. Il y a là une réalité incontournable. Or c’est une symbolique, le lien entre la parole, les différences de sexes et des générations que les personnes homosexuelles ne peuvent, de fait, assumer. Dire cela n’est pas porter un jugement sur les personnes, » soutient-il.

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