TRAGEDIE EVITEE : LES DEUX MARCHEURS GABONAIS ECHAPPENT PAR MIRACLE A LA MORT AU TOGO
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TRAGEDIE EVITEE : LES DEUX MARCHEURS GABONAIS ECHAPPENT PAR MIRACLE A LA MORT AU TOGO

Notché Agbagamé (district de Kpelé, Togo).  L’aventure des deux Gabonais Manuel Vinga et Phanuel Badinga aurait pu s’achever tragiquement ce jour dans une petite contrée du Togo, si un véritable miracle ne s’était pas produit. Les deux voyageurs, en route vers le Burkina Faso dans le cadre de leur périple panafricain, ont vu la mort de près, à seulement quelques secondes et quelques mètres d’eux. Selon leur récit et les témoignages recueillis sur place, les faits se sont déroulés sur une ligne droite du village de Notché Agbagamé. Les deux aventuriers marchaient du côté gauche de la route lorsque, soudain, un bus  surgit à vive allure, zigzaguant dangereusement comme s’il avait perdu le contrôle. À environ cinquante mètres, Manuel et Phanuel observent la scène sans paniquer, mais la situation s’aggrave rapidement : le bus percute violemment un camion avant de se diriger droit sur eux. Pris de panique, les deux voyageurs tentent de se décaler sur le côté gauche, mais le bus semble suivre leur trajectoire. Ils bifurquent alors à droite, et le véhicule change également de direction, fonçant toujours dans leur axe. « À ce moment-là, il ne restait plus que cinq mètres entre le bus et Manuel », confie un témoin. C’est alors qu’une autre voiture, arrivant en sens inverse, s’interpose par miracle entre le bus et les deux marcheurs.

L’impact est évité de justesse, l’accident frôle Manuel Vinga à moins d’un mètre. Les témoins parlent d’un « véritable miracle ». Les deux aventuriers, choqués, n’en reviennent toujours pas. « Cette voiture était venue pour tuer, mais Dieu n’a pas permis que deux voyageurs innocents meurent loin de la terre de leurs ancêtres », commente l’un de leurs compagnons de route. Ce périple, déjà marqué par la fatigue et les incertitudes, prend désormais une tournure plus grave. Pour Vinga et Badinga, cette expérience est un rappel brutal des dangers d’un tel voyage. « Entreprendre une marche de cette envergure, c’est mettre les esprits en éveil. On peut y laisser sa vie pour un idéal », confie l’un d’eux, la voix encore tremblante. Il faut également souligner que, quelques jours avant ce drame évité de justesse, les deux aventuriers avaient visité plusieurs temples vodous au Bénin par soucis de curiosité, lieux chargés de mystères et de croyances séculaires. Pour certains observateurs, ce passage dans ces sanctuaires a pu éveiller des forces invisibles, protectrices ou menaçantes.

Ces expériences, aussi fascinantes qu’elles puissent paraître, rappellent que l’on ne joue pas impunément avec le monde mystique, où la frontière entre la bénédiction et le danger reste fragile. Sur l’une des photos diffusées sur la toile, on voit Manuel arborer comme un collier un python résident du temple qu’il avait visité. On sait, par nature, que sur le plan spirituel et mystique, le python est souvent associé à une énergie subtile, puissante mais aussi ambiguë. Dans certaines traditions ésotériques, le « python » symbolise un esprit de divination trompeur, lié à la manipulation, à l’illusion et à la confusion mentale. Il est parfois perçu comme une force qui enserre, étouffe la clarté d’esprit et bloque la croissance spirituelle en imposant un contrôle invisible sur la conscience. Cette énergie peut détourner l’individu de son intuition véritable, le poussant vers des voies spirituelles erronées ou l’éloignant de la vérité intérieure. Ainsi, sur le plan mystique, le danger du python réside dans sa capacité à séduire par des apparences de sagesse, tout en entraînant dans un labyrinthe d’illusions, pouvant mener à un danger réel,  jusqu’à jouer un rôle ambigu en prétendant délivrer, pour finalement être accepté comme un maître spirituel à part entière.

Mais au-delà des interprétations spirituelles, ce sont aussi les comportements humains qu’il faut condamner. Trop de conducteurs en Afrique prennent le volant de véhicules mal entretenus, sans visites techniques régulières, mettant en péril la vie de passagers et de simples piétons. L’incident de Notché Agbagamé illustre une fois de plus l’urgence de responsabiliser les chauffeurs et de renforcer les contrôles routiers. Car si la providence semble avoir sauvé Manuel Vinga et Phanuel Badinga, elle ne pourra éternellement suppléer à la négligence et à l’imprudence des hommes. Les deux Gabonais poursuivent néanmoins leur route vers le Burkina, désormais conscients que leur aventure n’est pas seulement un défi physique et moral, mais aussi une traversée placée sous le regard d’« êtres invisibles » qui, selon eux, veillent depuis le début. Un frisson parcourt ceux qui suivent leur parcours : entre exaltation panafricaine et confrontation à la mort, l’odyssée de Manuel Vinga et Phanuel Badinga rappelle que chaque pas peut basculer dans la tragédie.

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