Le président de la République du Cameroun, Paul Biya, a officiellement convoqué les élections régionales pour le 30 novembre 2025. Cette décision, annoncée dans un contexte politique déjà tendu, suscite de vives réactions dans l’opposition et la société civile. De nombreux observateurs estiment que ce calendrier électoral verrouille la gestion des régions au profit du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le parti au pouvoir.

Cette convocation intervient à un moment où le débat sur la décentralisation et l’autonomie des régions est plus que jamais d’actualité. Les détracteurs dénoncent une manœuvre visant à marginaliser davantage l’opposition et à contrôler les futures assemblées régionales. Des critiques fusent déjà pour dénoncer le manque d’inclusivité et les risques de confiscation de la voix des électeurs.

Parallèlement, la question des prisonniers d’opinion refait surface avec des appels de plus en plus pressants en faveur de leur libération. Des organisations de défense des droits de l’homme et des acteurs politiques réclament un assouplissement de la posture gouvernementale sur ce dossier sensible.

Sur le front économique, la Sodecoton (Société de développement du coton) est mise à contribution dans la lutte contre la vie chère, notamment dans les régions du Nord. Cette implication des entreprises parapubliques montre la volonté des pouvoirs publics de trouver des solutions structurelles pour soulager le quotidien des populations.

En marge de l’actualité politique, le Lycée bilingue de Yaoundé s’apprête à célébrer son cinquantenaire en septembre 2025, un événement qui mettra en lumière les enjeux de l’éducation et du bilinguisme au Cameroun.

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