Mathias Éric Owona Nguini critiqué pour la dérive intellectuelle au Cameroun
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Mathias Éric Owona Nguini critiqué pour la dérive intellectuelle au Cameroun :: CAMEROON

Le débat intellectuel camerounais traverse une crise sans précédent selon de nombreux observateurs. La figure de Mathias Éric Owona Nguini cristallise les critiques, accusé d'incarner une « normalisation de la médiocrité » et de participer à un projet d'« abrutissement généralisé ».  

Autrefois terreau d'intellectuels prestigieux comme Maurice Kamto, Aba Oyono , le Cameroun voit désormais les plateaux télé remplacer les amphithéâtres. L'auteur dénonce particulièrement le concept de « droit du quartier » promu par Owona Nguini, qualifié de « légalisation de la déchéance » permettant à l'État de contourner la Constitution.  

Cette stratégie, explique-t-on, sert les intérêts du RDPC en créant un « État voyou intellectuellement justifié ». Le choix d'Owona Nguini comme porte-voix serait révélateur : un « frustré recalé du CAMES » dont le titre de professeur fut « octroyé par décret plutôt que mérité ». Son objectif ? Éclipser les véritables penseurs pour imposer une « logorrhée creuse ».  

La conséquence est lourde : les universités camerounaises disparaissent des classements internationaux. L'État privilégierait délibérément « les bavards aux brillants », transformant les campus en « théâtres d'agitation verbale ». Ce projet systémique sape l'esprit critique et prive la jeunesse de modèles légitimes.  

« Ne laissons pas ceux qui n'ont pas d'enfants détruire ceux des autres », lance l'auteur, appelant à un sursaut contre cet « effondrement culturel orchestré ». L'avenir de la nation dépend selon lui de la réhabilitation de l'excellence académique face aux « intellectuels factices ».  

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