Alice Nkom dénonce la confiscation du pouvoir et appelle le peuple à reprendre son siège
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L’avocate Alice Nkom, figure emblématique de la défense des droits humains au Cameroun, a une nouvelle fois pris la parole pour dénoncer la confiscation du pouvoir depuis plus de quatre décennies. Dans un message fort relayé sur les réseaux sociaux, elle affirme que le siège du peuple n’est pas un trône réservé à une dynastie mais bien un espace d’expression démocratique qui doit revenir aux citoyens. Selon elle, depuis quarante-trois ans, le slogan Paix, Travail, Patrie n’a jamais réellement été vécu, se limitant à une devise instrumentalisée pour masquer l’absence de liberté et de justice sociale.

À travers ses propos, Alice Nkom souligne que le peuple camerounais doit être acteur de son destin et non spectateur d’un héritage politique verrouillé. Le fauteuil présidentiel, explique-t-elle, ne doit pas être considéré comme une couronne mais comme le symbole d’une Nation qui attend un choix et non un roi. En appelant à un retour de la souveraineté populaire, l’avocate met en lumière la nécessité d’un processus électoral transparent et d’un engagement citoyen fort.

Ses déclarations résonnent dans un contexte où la société civile réclame davantage de réformes et de garanties démocratiques. Pour beaucoup, cette sortie traduit une volonté de redonner une voix à ceux qui se sentent exclus du débat national. La juriste, connue pour son franc-parler et son combat en faveur des libertés, rappelle que seul le peuple est dépositaire de la légitimité. Dans cette perspective, elle invite à une prise de conscience collective et à une mobilisation pacifique pour transformer l’avenir politique du Cameroun.

L’intervention d’Alice Nkom s’inscrit dans une tradition de discours qui refusent la résignation et cherchent à réveiller les consciences. Elle incarne un contre-pouvoir qui interpelle sur la durée d’un système figé, où la continuité semble primer sur l’alternance. À travers ce plaidoyer, c’est l’idée même de démocratie participative qui est réaffirmée, avec pour horizon un Cameroun où le citoyen retrouve sa place et son pouvoir de décision.

Plus qu’une critique, ses paroles se veulent un appel à l’action et à la responsabilité collective. Elles posent une question fondamentale : jusqu’à quand le peuple acceptera-t-il d’être dépossédé de son siège ? La réponse, selon Alice Nkom, réside dans un sursaut national, car c’est par la volonté des citoyens que le pays pourra renouer avec ses idéaux de liberté, de justice et de solidarité.

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