Depuis plus de quatre décennies, le Cameroun, sous la présidence de Paul Biya, brille tristement par son absence aux grands rendez-vous internationaux. Une absence qui, pour beaucoup, symbolise l’incompétence et le manque de vision de ceux qui ont dirigé la nation pendant 43 ans, reléguant un pays autrefois respecté au rang de spectateur passif dans les affaires africaines et mondiales. Pourtant, au lendemain des indépendances, le Cameroun jouait un rôle moteur sur la scène diplomatique, participant activement aux grandes négociations panafricaines et incarnant un leadership respecté. La présence du Social Democratic Front (SDF) et de son candidat à l’élection Présidentielle du 12 octobre 2025, Joshua Osih, au African Political Parties Summit 2025 au Ghana, s’inscrit dans la volonté de renouer avec cet héritage, de ramener le Cameroun dans le concert des nations et de lui redonner un rôle de premier plan sur le continent.

Un sommet stratégique pour l’avenir de l’Afrique
En début de semaine, le Ghana a accueilli l’édition 2025 du African Political Parties Summit, une plateforme majeure qui réunit chaque année les formations politiques du continent afin de renforcer la coopération, échanger sur les grands enjeux de l’heure et élaborer des stratégies communes pour l’avenir de l’Afrique.

Cette rencontre, devenue incontournable dans le calendrier politique panafricain, a rassemblé plusieurs dizaines de partis issus de toutes les régions du continent. Les discussions ont porté sur des thèmes de portée historique : l’unité africaine, la gouvernance démocratique, l’autonomie économique, la sécurité collective et la place de l’Afrique dans un monde en pleine recomposition géopolitique. Dans un contexte où les équilibres mondiaux se redéfinissent, avec l’affirmation d’un ordre multipolaire, le sommet a été l’occasion d’évaluer la position et le rôle que l’Afrique doit jouer dans les décennies à venir.

Une délégation engagée et proactive
La délégation du SDF, composée de six cadres de haut niveau et conduite par Joshua Osih, a pris une part active aux échanges. Pour le SDF, cette présence n’était pas simplement symbolique, mais stratégique : il s’agissait d’apporter une contribution forte au débat sur l’avenir du continent et de faire entendre la voix d’un parti qui place la souveraineté africaine, l’intégration régionale et l’émancipation économique au cœur de son projet politique.

L’IA et les réseaux sociaux : leviers et menaces pour la démocratie
L’un des moments forts de cette participation fut l’animation par Joshua Osih d’une session thématique consacrée aux principaux défis et opportunités auxquels font face les démocraties africaines. Son intervention a mis l’accent sur l’intégrité électorale, la gouvernance inclusive, la résolution pacifique des conflits et le rôle stratégique des partis politiques dans le progrès économique et social.

Il a également démontré une compréhension fine des enjeux liés aux réseaux sociaux et à l’intelligence artificielle pour l’Afrique et ses forces politiques, en particulier dans les contextes autoritaires comme au Cameroun. Selon lui, l’IA peut aider les partis à écouter et comprendre l’opinion publique, à détecter et bloquer en temps réel les fausses narrations, et à adapter les programmes politiques à chaque électeur. « AI allows political parties not only to broadcast, but also to listen, to summarize thousands of comments and understand public opinion », a-t-il affirmé. Mais il a mis en garde contre les risques : propagation accélérée des biais, diffusion de fausses nouvelles et imitation trompeuse de l’authenticité.

« AI can also accelerate bias and spread fake news, making it harder to detect and easier to mimic authenticity. »

Pour Osih, les réseaux sociaux sont une arme à double tranchant : ils offrent une communication massive et peu coûteuse, mais réduisent l’attention et peuvent amplifier l’indignation au détriment de la raison. « High engagement does not mean your content resonates sometimes it reflects outrage, not agreement », a-t-il rappelé, tout en soulignant l’importance d’une communication politique authentique et interactive.

Il a enfin soulevé un défi stratégique pour les nations africaines : la consommation énergétique colossale de l’IA. « Data centers powering AI consume enormous energy some use more than three times what the entire African continent produces », a-t-il averti, tout en insistant sur le fait que la maîtrise énergétique doit devenir le pilier central du développement socio-économique de l’Afrique, dans le respect de l’environnement. Il a également souligné que la qualité de l’éducation africaine doit être adaptée aux défis posés par ces nouvelles technologies, afin de tirer parti du formidable potentiel humain du continent et de positionner l’Afrique comme un leader mondial dans ce domaine.

Un retour dans le concert des nations
Durant les travaux, le SDF a multiplié les rencontres bilatérales et multilatérales avec des leaders africains influents, partageant sa vision d’une Afrique mature, décomplexée, entreprenante et forte. Une Afrique qui, loin de se contenter d’être spectatrice, entend être un acteur central de la géostratégie mondiale pour les cinquante prochaines années.

Le African Political Parties Summit 2025 a servi de cadre pour poser les jalons d’une coopération renforcée entre partis politiques, transcendant les clivages idéologiques afin de faire front commun face aux défis : industrialisation, adaptation aux changements climatiques, gestion souveraine des ressources naturelles, éducation de qualité et insertion de l’Afrique dans les nouvelles chaînes de valeur mondiales.

Une stature internationale affirmée
En abordant avec précision et profondeur les enjeux de l’intelligence artificielle, des réseaux sociaux, de l’énergie et de l’éducation, Joshua Osih a impressionné les leaders présents, confirmant sa stature d’expert capable de comprendre les défis majeurs de notre époque et de proposer des solutions concrètes, ambitieuses et réalistes. Sa prestation au Ghana a démontré qu’il possède la vision, les compétences et la détermination nécessaires pour impulser un véritable développement et redonner au Cameroun, comme à l’Afrique, la place qui leur revient sur la scène mondiale.

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