Traqués depuis Ngodi-Bakoko ils ont été pris au lieu dit nouvelle route Bessengue hier.

Ils ont entre 16 et 25 ans, les 10 suspects interpellés hier, mercredi 4 septembre 2019, par les forces de maintien de l’ordre (Fmo). Quatre d’entre eux ont subi la vindicte populaire. Sans l’intervention énergique des hommes en tenue pour les extraire de ce pétrin, ils seraient probablement passés de vie à trépas. Ces suspects tabassés ont été admis en soins dans une formation sanitaire de la place. Les six autres sont actuellement gardés dans les cellules du commissariat central n°1 à Akwa, où une enquête a été ouverte.

Ces malfrats, qui étaient armés de machettes et de poignards, avaient pour spécialité les agressions des populations dans une bonne partie de la ville de Douala. Les forces de maintien de l’ordre (police et gendarmerie), informées de la situation, et avec l’aide de la population, ont entamé une traque depuis Ngodi-Bakoko, dans l’arrondissement de Douala III, lieu de leur premier signalement. Le portail des camerounais de Belgique. Ensuite la traque va se poursuivre à Akwa, à Ngodi Cimetière, non loin du carrefour « Deux-Eglises », pour finalement prendre fin dans le drain et le marécage du lieudit Nouvelle route Bessengue (arrondissement de Douala 1er ), où les suspects s’étaient réfugiés.

La population, lui attribuant de nombreuses agressions depuis quelque temps, avait décidé d’en finir avec cette bande. Les Fmo ont dû recourir à des gaz lacrymogènes pour disperser la foule. Ce sont les tirs de ces grenades lacrymogènes qui ont fait penser à certains médias locaux qu’il y a eu échange de coups de feu.

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