Sécuroute lance un plaidoyer pour la création d'un office de sécurité routière
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Les journées des assurances ont servi de prétexte pour tenter de réunir les 5000 signatures voulues par les initiateurs de ce projet

2850 personnes perdent la vie chaque année au Cameroun suites à des accidents de la route, et près de 7000 sont handicapées par ce même problème.

Des chiffres assez effrayants pour se rendre compte de la gravité de la situation. Sauf que dans la collecte des informations liées aux accidents de la route, police, gendarmerie et ministère des transports se chevauchent dans la guerre des chiffres creant ainsi une grosse cacophonie dans ce secteur ô combien important.

C'est dans ce sens que Martial Missimikim, le président de Securoute a pensé Qu'il serait très urgent que le Cameroun se dote d'un organisme gouvernemental qui. Pourra parler avec autorité et conviction de la sécurité routière mais aussi qui pourra de manière technique synchroniser l'activité de ce domaine; une sorte d'office nationale de la sécurité routière.

Il a donc profité de l'occasion des journées des assurances organisées par l'association des sociétés d'assurance du cameroun (Asac) pour lancer un plaidoyer sous forme de pétitions pour pouvoir récolter au moins 5000 signatures. « C’est un plaidoyer, c’est notre cri. Que l’Etat créé un centre qui viendra vraiment s’occuper de tout ce qui touche à la vie, à la sécurité sur la route », déclare Martial Manfred Missimikim. Pour lui, c’est cet organisme qui pourra veiller à ce que personne ne conduisent le téléphone vissé à l’oreille, c’est lui ferra que le code de la route soit rigoureusement appliqué, c’est cet organisme qui viendra emmener les automobilistes à être corrects une fois installés au volant car, aucune faute ne sera toléré, et la transparence dans la gestion des fonds collectés de part et d’autres, plus palpable. « Qui peut nous dire la direction qu’empruntent les fonds collectés par la police et la gendarmerie une fois que les patrouilles sont terminées ?C’est autant de choses que nous voulons voir au plus clair »

Il faut dire que l'initiateur de cette pétition a ténu a préciser qu'il n'est pour autant aucunement question de créer une nouvelle commission qui sera sans doute aussi amorphe que celle qui existe déjà depuis 1999 et qui sommeille dans les tiroirs de Yaounde.

En attendant, l’Assemblée nationale a créé le Réseau des parlementaires de la sécurité routière (Légisroute), qui est piloté par l’honorable Aboubakar Ibrahim. Car la situation a atteint des proportions inquiétantes au vue de l'impact même économique de ces accidents de la route plus 300 milliards de FCFA, estime Martial Manfred Missimikim.

En effet, après un accident, des entreprises prennent des coups, les frais médicaux, les frais funéraires, le chômage du fait de la fermeture de certaines agences de transport sont autant de dégâts favorisés par les accidents de la route et que « la cacophonie entretenue par la police et la gendarmerie peinent à maitriser » précise t il.

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