Fecafoot : Le contentieux post électoral s’ouvre
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Les parties prenantes au procès, d’une part Abdouraman Hamadou et compagnie et de l’autre côté la Fecafoot, ont commencé les débats mercredi 13 février dernier à la Chambre de conciliation et d’arbitrage.

Elu le 12 décembre 2018 lors d’une Assemblée générale pour un mandat de quatre ans, le mandat de Seidou Mbombo Njoya, président de la Fecafoot connait déjà des tribulations comme celui de son prédecesseur Tombi A Roko. En effet, après avoir accusé réception de la plainte, le procès en annulation dudit processus électoral s’est ouvert le 13 février dernier à la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cca-Cnosc) avec pour principal plaignant Abdouraman Hamadou, président du club de Etoile filante du Sahel en compagnie de certains clubs de football. Ceci, après le constat de l’échec de conciliation entreprise entre les différentes parties par la Cca il y a quelques semaines.

Après le début des débats, la prochaine audience a été renvoyée au 27 février prochain. Au cours de la première audience, Abdouraman et une dizaine d’autres présidents de clubs représentés par Me Wamba Makollo ont brandi six raisons pour lesquelles la Cca devrait annuler l’ensemble du processus électoral à la Fecafoot. Ces derniers ont notamment mentionné les « violations grossières de la loi du Cameroun, ainsi que des statuts de la Fecafoot et de la Confédération africaine de football (Caf) », précise notre informateur. De son côté, la Fecafoot, représentée par Me Désiré Sikati a tenté en vain d’annuler ladite audience en évoquant, notamment l’incompétence de la Cca dans ce litige et l’épuisement des voies de recours en interne, renchérit notre source. L'info claire et nette. S’agissant du 2e motif, il a été rapidement botté en touche puisque la Cca et surtout le Tribunal arbitral du sport (Tas) avaient indiqué que « les décisions prises par l’assemblée générale ne peuvent faire l’objet d’aucun appel devant les organes juridictionnels internes ».

Pendant l’audience, certains responsables de clubs parmi les plaignants ont décidé de faire marche arrière et d’annuler le mandat qu’ils ont donné à Me Wamba Makollo. Sauf que malgré ce retrait, la Cca a décidé de poursuivre le contentieux post électoral afin d’annuler ou non le processus électoral à la Fécafoot. Contactés, certains des acteurs n’ont pas souhaité s’exprimer arguant le fait que l’ « on ne commente une procédure judiciaire en instance ». Ces recours en annulation ne sont pas nouveaux à la Fecafoot. Depuis les démêlées judiciaires de Iya Mohammed, ancien président de la Fecafoot, un Comité de normalisation dirigé par Joseph Owona avait été mis en place par la Fédération internationale de football association (Fifa), lequel a achevé sa mission à travers l’élection de Tombi A Roko à la tête de l’instance faîtière du football national le 30 septembre 2015. Suite à la saisine de la Cca par Abdouraman Hamadou, le processus électoral avait été annulé le 12 novembre 2015.

Décision confirmée par le Tribunal arbitral du sport (Tas) le 27 février 2017. Après plusieurs démarches de conciliation menées par la Fifa entre les différentes parties et qui ont accouché d’une souris, l’instance faîtière du football mondial avait à nouveau installé un Comité de normalisation dans la tour de Tsinga (Fecafoot) le 23 août 2017. « Cette décision est liée d’une part à la confirmation par le Tas du jugement de la Cca, laquelle a annulé la procédure électorale ayant mené à l’élection en 2015, de l’actuel exécutif de la Fecafoot et, d’autre part, aux récentes tentatives infructueuses de la Fifa visant à rapprocher les différentes parties prenantes du football », s’était expliquée la Fifa.

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