Commerce maritime : Le Guichet unique s’arrime aux normes internationales
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Ce processus permettra de réduire la durée et le coût des transports et des marchandises.

La facilitation du trafic maritime international va prendre un nouvel élan d’ici l’année prochaine. En effet, «dès avril 2019, entre en vigueur la transmission exclusive des formulaires Fal par voie électronique». L’information a été rendue publique par Isidore Bayiha, directeur général du Guichet unique des opérations du commerce extérieur (Guce).

C’était au cours d’un séminaire sur le Guichet unique maritime dans le cadre de la facilitation du trafic maritime international portant sur la mise en oeuvre des fonctionnalités du Guichet unique pour les procédures maritimes qui a enregistré la participation de l’Organisation maritime internationale (Omi).

D’après le Dg du Guce, il s’agit d’un conclave capital quant à la mise en place du Guce électronique. «Nous travaillons sur les procédures de dédouanement. L'info claire et nette. Avec ce séminaire, nous abordons les procédures maritimes, avec l’appui de l’Organisation maritime internationale qui a mis en place un certain nombre de formulaires qui vont entrer en application dès l’année prochaine. Et nous devons nous arrimer à ces modifications internationales», précise Isidore Bayiha.

Les conséquences de la non-application de ce processus a des répercussions sur les activités commerciales. «L’économie nationale dépend du coût des importations et des exportations. Ces coûts eux-mêmes sont liés à des facteurs comme le prix des matières premières et les charges induites de la chaîne de fabrication et de distribution. Toutefois, une part considérable du prix de revient du produit proposé à la consommation est constituée par le coût du transport qui, bien souvent, est très élevé», argumente Honorat Hoba, représentant de l’Omi. Ce dernier n’hésite pas à croire que le coût du transport maritime peut être très négativement impacté par les retards accusés par les navires et leurs cargaisons dans les ports.

Le représentant de l’Omi saisit l’occasion pour dénoncer «les procédures qui ne s’avèrent pas nécessaires, une excessive bureaucratie dans les ports, et ce que nous convenons tous d’appeler la paperasserie, peuvent entraîner des retards, de l’encombrement portuaire, des frais supplémentaires et de la frustration gratuite». Reste que le Dg du Guce reconnaît que «le processus n’est pas facile». Tout en relevant que «le Guce entend rester conforme aux exigences internationales et s’est engagé à implémenter lesdits formulaires. Leur implémentation sur la place portuaire se fait progressivement».

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