Frontière CAMEROUN- Guinée équatoriale : Pourquoi les équato-guinéens exigent un gage de sécurité
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Frontière CAMEROUN- Guinée équatoriale : Pourquoi les équato-guinéens exigent un gage de sécurité :: CAMEROON

Pour des raisons de la tentative d’atteinte à la sécurité du président de la République équato-guinéenne, l’ouverture de la frontière fermée depuis un mois, a été ramenée à mercredi et vendredi de chaque semaine après plusieurs négociations.

La tenue de l’élection présidentielle du 07 octobre dernier a permis de prétexte pour la fermeture totale depuis lors. Les économies se dégradent beaucoup plus côté camerounais car, ce sont ceux-ci qui contrôlent le marché frontalier de Kyé ossi des vivres frais, les citoyens de la Cemac du côté guinéen ravitaillant plus la zone en produits manufacturés. Malgré l’annonce de la libre-circulation par les chefs des états de la zone de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), ce qui est resté dans l’effet d’une simple annonce politique. L'info claire et nette. Des pistes de brousse en vu des voies de contournement, confèrent à la zone une option clandestine avec le marché noir avec ses risques et conséquences.

Ainsi, dans le prolongement des assises de la commission sécuritaire de la zone, Félix Nguelé Nguelé gouverneur de la région du Sud s’est rendu le 12 novembre dernier auprès de son homologue de la province du Kié-Ntem en Guinée-équatoriale en vu d’un échange franc dans la perspective de la réouverture de la frontière côté équato-guinéen.

Flux migratoire

Deux semaines après précisément le 27 novembre dernier, Justo Janvier Ndong gouverneur de la province de Kié-Ntem renvoie l’ascenseur à son homologue du Sud Cameroun en foulant le sol d’Ebolowa pour une séance de travail. Après échanges pour le gouverneur de la région du Sud, « les autorités équato-guinéennes ont fait part de leur volonté à voir à nouveau la frontière ouverte de manière permanente. Ce qui est conditionné par certains préalables à savoir, l’arrêt de pistes clandestines, chemins des trafiquants de tous les bords. Convient les opérateurs économiques à utiliser les voies normales pour aller faire leurs emplettes en Guinée-équatoriale sous le contrôle des autorités équato-guinéennes en charge du contrôle des flux migratoires ».

Une coopération sous régionale qui doit être bien huilée lorsque de chaque côté de la chaîne, on s’engage à respecter les règles en vigueurs dans chaque pays. Car pour Justo Janvier Ndong gouverneur de la province du Kié-Ntem, il est venu avec son homologue du Cameroun trouver une solution satisfaisante pour la réouverture de la frontière.

Parce que quand la population se sent à l’aise, l’autorité l’est davantage. Les populations riveraines et les commerçants piaffent d’impatience à voir les barrières tomber. Certains pensent à une libre-circulation raisonnée et d’autres à une libre-circulation totale. Malgré le vœu des populations, la décision de l’ouverture ou la fermeture n’émanerait pas de ces responsables des régions en partage de la frontière mais, du chef de l’état guinéen Theodoro Obiang Nguema.

Et pour son homologue du Cameroun Paul Biya à avoir un regard ordonné de ses compatriotes qui vivent à Kyé-ossi. Cependant, les uns et les autres croisent les doigts en vu de voir la frontière rouverte d’aussi tôt.

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