Huit morts dans un incendie
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La  ville  de  Garoua  est  encore  dans l'émoi, après le drame survenu entre 3h et 4h du matin, hier lundi Au quartier Petit  Paris,  non  loin  du  camp  Sic  de Roumde Adjia, c'est au milieu de décombres encore fumants que des voisins sous le choc, cherchent les mots pour  narrer  le  triste  épisode  qui  a abouti  au  décès  de  huit  vacanciers.

Au petit matin, les sapeurs-pompiers ont  été  alertés  par  les  riverains  du quartier, alors que les flammes s'élevaient d'un domicile. A l'intérieur, les huits  occupants  du  moment,  des jeunes,  retenus  par  les  flammes  et n'arrivant pas à s'extraire, les voies de sorties étant bloquées par le feu.  A l’arrivée des pompiers, les flammes étaient déjà à un niveau très avancé, et avaient sans doute déjà eu raison des victimes, raconte un témoin. Certains ont encore en mémoire les cris douloureux s'échappant du bâtiment embrasé:  «  Au  secours,  venez-nous sauver !!! ».

Toujours selon voisin ayant  assisté à la scène, l’une des victimes, après avoir essayé en vain d’ouvrir la porte du salon, a jeté les clés à l’extérieur  pour  permettre  à  un  éventuel sauveteur de les délivrer. Malheureusement la force des flammes n’a pas permis  aux  voisins  présents  de  leur venir en aide.  Les  corps  des  huit  victimes  ont  été déposés dans une morgue de la place. S'agissant des causes exactes de cet incendie camer.be, l'enquête ouverte permettra sans doute d'en savoir plus. Selon les informations recueillies auprès de Daniel Hilaire Noumen, le chef de groupement des sapeurs-pompiers de Garoua, « l'origine d'un tel incendie est toujours difficile à déterminer ».

Il expliquera, malgré la douleur qui filtrait  de  son  regard,  qu'aucun pompier  ne saurait  déterminer  de  visu,  l'origine d'un incendie, et qu'en l'état actuel il valait mieux éviter toute supputation. Les  huit  jeunes  décédés,  dont  l’âge varie entre 5 et 25 ans, sont presque tous d’une même famille. D’après les témoignages  du  voisinage,  ils  ont quitté les villes de Maroua à l’Extrême-Nord, de Ngaoundere dans l'Adamaoua, et de Figuil dans le Nord, la veille du drame, pour venir passer les vacances chez leur grand-mère à Garoua.

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