Election 2018 : Bernard Njonga dévoile sa stratégie
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En déclarant officiellement sa candidature le 24 Janvier 2018 pour l’Election présidentielle 2018 avenir pour qu’il n y ait plus d’équivoque, le Président en exercice du CRAC (Croire Au Cameroun) Bernard Njonga promet de réduire considérablement la pauvreté lors de son premier mandat de 5 ans. Pour cela, l’ancien responsable de l’ACDIC se base sur une vision globale qui devra « Faire du Cameroun une grande puissance agricole, un pays juste et au bénéfice de tous ».

D’après les chiffres présentés par le CRAC, seulement 15,5% de terres arables sont occupés par des propriétaires fonciers et seuls 28% des 15,5% de ces terres ont été mis en valeur par des producteurs agricoles. En ayant déjà enlevé la superficie forestière protégée par l’UNESCO ou l’ONU car favorisant la survie sur la terre, le potentiel de production agricole du Cameroun reste intact. Donc demeure une niche d’emplois importante et une source de richesse incontestable. En sachant qu’environ 16 millions de Camerounais vivent d’agriculture soit 70% de la population comment ne pas s’intéresser aux propositions du CRAC ?

Toujours d’après le CRAC, dans 15 ans, les pays qui auront protégés leur écosystème seront les plus riches. Alors il est plus que temps de faire intéresser les jeunes à d’abord adhérer à la politique du CRAC ensuite à s’intéresser à l’expansion de l’agriculture comme levier de richesse pour le Cameroun de demain.  

Pourquoi se baser sur l’agriculture ?

D’après les éclaircissements du candidat Bernard Njonga, si l’agriculture a permis à de nombreux pays d’Amérique Latine de sortir de l’emprisonnement de l’endettement des institutions de Bretton Woods, il n’en demeure pas moins qu’au Cameroun il est également possible d’implémenter un programme similaire. Le CRAC, force politique de proposition entend ainsi mettre sur pied un programme de recrutement de 2 500 jeunes agriculteurs par An pour une enveloppe budgétaire de 15 milliards/An seulement. Ce qui fait sur l’année électorale 12 500 jeunes parfaitement insérés.

D’après ce programme qui se base sur les données budgétaires du Cameroun à l’entame de cette année 2018, il sera octroyé à chaque jeune 6 millions de FCFA de fond de démarrage pour un retour en campagne pour y devenir un entrepreneur agricole sans qu’il n’y ait une rupture brutale de sa vie citadine. En répartissant les fonds alloués entre achat d’utilitaires, biens de consommation, nutrition quotidienne et le début des travaux agricoles avec l’entame d’un élevage d’opportunité, de la mise en terre de cultures vivrières et pérennes, chaque jeune aura la possibilité après 4 années de rembourser sans difficultés son fond de démarrage à l’Etat. Bien encadré dans son processus et étant accompagné dans les démarches commerciales, le programme d’insertion de 12 500 jeunes agriculteurs ne sera que le déclic d’une sortie de la précarité dans les zones rurales d’une chaine de valeur assez importante partant du vendeur de l’échoppe jusqu’au transporteur.

A part cela, le CRAC propose également dans ses 40 mesures pour faire décoller le Cameroun de : créer 5 régions correspondante aux 5 zones agro écologiques du Cameroun. De 10 régions que comptent en ce moment le Cameroun, ces cinq régions auront la particularité de voir se réaliser des projets de développement agricoles spécifiques aux réalités quotidiennes et au climat.

Créer un super Ministère des productions agricoles et un Super Ministère du développement industriel, PME et PMI. Engager une lutte féroce et efficace contre la corruption. Réduire le nombre de Ministère quittant de 35 en ce moment pour ne rester que 19 départements ministériels sans pour autant licencier les fonctionnaires qui seront, d’après le CRAC, redéployés pour implémenter le politique du Parti.

Concernant la politique globale du CRAC, Bernard Njonga avoue qu’il occupera forcement les fonctions de Chef de l’Etat et Ministre de l’Agriculture pour être persuadé de remplir son programme politique sur 5 ans.

Crise anglophone et sécurité

Lors des échanges avec la presse et ne voulant éluder la crise sociale actuelle du côté de toute la partie anglophone du pays, Bernard Njonga sera évasif dans les réponses. Parlant de la crise anglophone, le porte-parole Isaac Njifakoué répondra que d’après le CRAC pense qu’il s’agit ni plus ni moins d’une crise de confiance. Avec l’arrivée du CRAC au pouvoir, toujours d’après Issac Njifakoué, il serait très probable de voir celle-ci baisser d’intensité ou alors de s’arrêter pour redevenir au stade du dialogue pour une sortir honorable en insistant sur la mise en exécution d’une décentralisation complète dans laquelle les régions auront une gestion autonome et décentralisée.

A la question de savoir comment sera redéployé l’armée, Isaac Njifakoué dira « L’armée fait son travail de protection de la République et restera à sa place ».

Pour finir sur le volet de l’Education, Bernard Njonga avouera qu’en ce moment seul la région du Centre emploie 55% des instituteurs camerounais. Quant au domaine de la santé pour environ 4 millions de camerounais que compte la région de l’Extrême Nord soit 18% d’habitants au Cameroun seul 8% de médecins sont affectés pour s’occuper de la population parfois avec des répartitions alambiquées. Pour le Centre avec presque les mêmes chiffres, 40% de médecins y exercent en toute « impunité ». Ainsi, si le CRAC revisitera toute la mal gouvernance du régime de 1982 dirigé par l’actuel Chef de l’Etat Monsieur Paul BIYA, le parti de proposition ayant comme Secrétaire General le chanteur de Rap VALSERO semble avoir pensé à tous les volets de la gouvernance d’un pays s’il est hissé au sommet du pouvoir par des Camerounais convaincus. Comme essai de sa popularité le CRAC avec comme Président Bernard Njonga a annoncé son 1er Grand Meeting dans la ville de Doukoula à l’Extrême Nord. Un Mega meeting qui pourrait voir participer 30 000 producteurs avec autant de personnes venus écouter la démonstration des 40 Mesures salutaires pour l’avenir du Cameroun.

Réaction
M. Bernard Njonga, Président du CRAC

Quel était l’objet de cette rencontre ce jour ?
Il était question pour nous de nous rassurer que les journalistes invités comprennent ce que cachions dans les 40 mesures pour faire décoller le Cameroun en 5 ans avec l’Agriculture.

Comment peut-on résumer ces 40 mesures pour faire décoller le Cameroun ?
Il y a un certain nombre de mesures qu’il faut prendre immédiatement telles que : la subvention, la restructuration de notre pays en 5 régions et ces 5 régions représentant des régions agro écologiques spécifiques, la planification de notre projet de société et de l’éducation des enfants, la réforme de notre système administratifs, etc.

Et tout cela se finance comment ?
Le Cameroun a des moyens. Le budget annuel du pays (2018) qui est 4 500 milliards à peu près enregistre déjà 500 milliards de FCFA de recettes pétrolières par exemple. Sur ce simple revenu il y a déjà de quoi relever le financement du Ministère de l’Agriculture et booster la production agricole nationale qui drainera plusieurs autres secteurs avec. Entre 2017 et 2018 au lieu que le budget du Ministère de l’Agriculture augmente, il a plutôt baissé. On est passé de 110 milliards de FCFA à 86 milliards de FCFA ; une baisse sensiblement de 22%. Un indicateur qui n’est pas bon signe pour un pays qui est essentiellement agricole.

Notre vision est toute simple, le Cameroun en tant que pays a le potentiel pour être une puissance agricole. Au bout de 5 ans nous pouvons transformer notre pays en puissance agricole. Et cette puissance va se déteindre sur la qualité de vie de la population qui verra la vie nettement améliorée tant en milieu rural qu’urbain.

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