NORD-OUEST ET SUD-OUEST : 370 millions pour sécuriser la rentrée scolaire
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Cette somme va ser vir au déploiement de 400 hommes dans ces régions.

Le 04 septembre prochaine, c’est à Buea dans la région du Sud-Ouest que le ministre des Enseignements secondaires va lancer officiellement les activités de l’année scolaire 2017-2018. Une localité qui a connu au cours de la précédente année des remous qui avaient conduit à une perturbation du calendrier scolaire. Bamenda, le chef-lieu de la région du Nord-Ouest, avait également subi ce phénomène.

Pour éviter une telle situation durant cette année académique, « une opération spéciale de  sécurisation de la rentrée scolaire baptisée Ops Seresco 17/18 est envisagée par la gendarmerie nationale », peut-on lire sur une note de Jean Baptiste Bokam, secrétaire d’Etat à la défense chargé de la Gendarmerie, à l’attention du ministre délégué à la présidence chargé de la Défense.

Cette opération, précise la note,  est une « exécution des hautes instructions du chef de l’Etat, chef des armées, visant à rendre effective la rentrée scolaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, et compte tenu des menaces persistances des activistes ». A cet effet, Jean Baptiste Bokam indique qu’en plus des 959 hommes déjà déployés dans ces régions pour la « sécurisation et le maintien de l’ordre, des renforts supplémentaires de 400 hommes ont été déployés depuis le 26 août dernier au Nord-Ouest et au Sud-Ouest ». Ce qui porte à 1359 les éléments déployés dans ces régions anglophones.

En mission pour une période de 128 jours, « ces effectifs supplémentaires devront permettre aux commandants de légions concernés de la mise en application des mesures prescrites dans ma note de service de référence », ajoute le secrétaire d’Etat à la défense chargé de la Gendarmerie. Et pour mener à bien leur mission, Jean Baptiste Bokam sollicite de sa hiérarchie la somme de 370.460.000 Fcfa pour « la satisfaction des besoins y afférents ».

Pour mémoire, c’est en novembre 2016 que les manifestations vont commencer dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Ce sont les avocats qui avaient lancé un mouvement d’humeur. Ils ont été suivis par les enseignants. C’est alors que l’appel à ne plus scolariser les enfants va être lancé. Certains élèves et étudiants qui ne suivront pas le mouvement vont subir des violences physiques de la part des contestataires.

Au vu de l’enlisement de la crise, certains observateurs vont annoncer que 2017 sera déclarée année blanche au Cameroun par l’Unesco. Rumeur qui sera énergiquement démentie par le ministre des Enseignements secondaires et son homologue de l’Education de base.

De nombreuses mesures seront prises tant bien que mal pour la reprise des cours. Une situation qui a conduit à la chute libre du taux de réussite aux examens officiels notamment ceux du General Certificate of Education (GCE), dont les résultats ont été publiés il y a quelques semaines.

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