Le ministre des Finances (Minfi)  a intronisé Moh Tangongho Sylvester comme président, Achille Nkada Zogo, Belibi Bénédict, et Delors Magellan Kamseu Kamgain comme membres de cette structure dédiée à la protection du consommateur des produits bancaires.

Moh Tangongho Sylvester, directeur général du Trésor, de la Coopération financière et monétaire, Achille Zogo Nkada, directeur national adjoint N°2 de la Banque des Etats d’Afrique centrale (Beac), Belibi Bénédict, secrétaire général de l’Association professionnelle des établissements de crédit du Cameroun (Apeccam), et Delors Magellan Kamseu Kamgaing, président de la Ligue camerounaise des consommateurs. Voilà, la constitution de la Commission d’arbitrage du service bancaire installée  ce 08 septembre 2016 à Yaoundé par le Minfi. Quant au secrétariat de la Commission, a-t-on ajouté, ce dernier, est assuré par le représentant du secrétariat général du Conseil national du crédit.

Favoriser l’accès des services bancaires classiques  aux personnes à faibles  revenus, telle est, la mission que s’est donnée l’Etat du Cameroun. D’où  l’arrêté N° 0005/Minfi du 13 janvier 2011 portant institution du Service bancaire minimum garanti. En procédant à l’installation des membres de cette structure ce 08 septembre 2016, Alamine Ousmane Mey, a sonné l’effectivité de l’inclusion financière et  l’accessibilité aux services bancaires en  faveur de la majorité des populations.

Le Minfi a affirmé que le Cameroun à ce jour,  compte 14 banques, avec un niveau de ressources collectées estimées à 3 525 milliards FCFA,  pour 2 990 milliards de crédits octroyés au 31 décembre 2015. « Notre système bancaire connaît une forte progression de son taux de bancarisation en faveur des particuliers », s’est alors félicité Alamine Ousmane Mey dans sa tribune de circonstance. Et de mettre un bémol : « Toutefois, dans la relation qui lie le consommateur et le  consommateur et les prestataires de services financiers il n’est pas exclu que les griefs puissent être portés à l’endroit des professionnels de la finance », a-t-il  fait remarquer.

En clair, avance-t-on, la nouvelle politique bancaire camerounaise, consiste en la gratuité de 15 services bancaires sans frais, dont l’ouverture du compte, la délivrance du relevé bancaire, du chéquier, en passant par le paiement par carte auprès d’un commerce au Cameroun, au virement par compte jusqu’aux opérations.
Puissent les fruits tenir la promesse des fleurs, et que les Camerounais, sortent enfin de la culture de la thésaurisation.  

Que cessent, ces grandes manipulations des espèces, chose qui ne cadre pas avec la réalité présente. Et que les banques classiques, n’effraient plus le citoyen ordinaire ; encore que beaucoup de problèmes de disparition d’épargnes des clients, interviennent de plus en plus avec ces microfinances qui sortent de terre comme les écoles et les églises au Cameroun.