Since the beginning of the year, The CAMEROON RENAISSANCE MOVEMENT (MRC) has been carefully noticing calls for the CPDM National President to stand as candidate for the next presidential elections.The first calls came from senators and other members of his political party, next was a call from a curious 1997-1999 Promotion of the General Administration Section of the National School of Administration and Magistracy (ENAM), followed by various groups puppets in the hands of the Regime.
 
Unfortunately, these calls gradually became calls for early presidential elections; that, at worst is a call for the violation of the Constitution, and at best implies a modification of our Constitution.
 
The fact that a political party gets its militants to call for one of their members to stand as candidate is not a major concern to the CRM and that should not attract public interest; yet in this case the National President of the CPDM is the "natural candidate" for his party and is legally entitled to stand for elections.
 
However, the CRM strongly condemns what could be called a real political fraud because these calls are presented as coming from the people. The sovereign people of Cameroon has given no mandate to any organization of any kind what so ever to speak on his behalf, and the CPDM may not present these calls as those of the people unless for them Cameroon has never been out of the one-party system.
 
The CRM also intends to strongly condemn the attitude of some Administrative authorities involved in any way what so ever in these calls, while the Constitution of the Republic and their special status prohibit their interference with partisan politics. How could we, indeed, hope for a transparent and credible election in our country when the administration gives up its neutrality and impartiality by requesting a particular militant of a specific political party to stand as candidate! These practices, of another age, do not honour our country, and are unworthy of a state that proclaims democracy. In fact, these calls for an early election are even more unacceptable, both in political and legal terms.
 
Politically, they are in fact part of a plan to manipulate the fundamental Law for the benefit of a single individual, as has unfortunately often been the case since 1983. However, a true constitutional amendment must meet the collective aspirations of the people and the challenges facing the country; it should be implemented with all political forces in the country for the general interest, for an improvement of institutions.
 
That has never been the concern of leaders of CPDM that remains the only party from the political scene in Cameroon which, for instance, does not understand the need for the modernization of our institutions and the establishment of democratic and consensual electoral code and rules asked for many years by all the other parties and political stakeholders, and civil society in the country.
 
The president now faces his constitutional responsibility. The Constitution makes him the guarantor of its rule thereof as well as treaties and Internationalagreements. Upholding the rule of the Constitution does not mean violating it. Violating the Constitution is an act of high treason. In 2008, it was he and he alone who wanted no limit on the number of presidential terms, and in 2011 he applied for and accepted a new term of 07 years. Let him face his decisions! Let him finish his term in 2018!
 
We would like to recall to all those public officials, civil servants and others who, by calculation and for the sake of keeping their jobs and often illegitimate benefits, influence the President of the Republic - unless accomplices of a call initiated by himself –into committing a serious political error andviolating his constitutional commitments taken under oath the following: 
the Cameroonian penal law confirms in its section 124 that : "A penalty of imprisonment of six (6) months to three (3) years forany individual, custodian of some public authority, and any civil servant, whowith other individuals, custodian of some public authority,or civil servants, agree or consider: a) Measures contrary to lawsor implementation  regulations legally  taken. "Moreover, their actions may be subject to section 157 of the Criminal Code which punishes with imprisonment from three months to four years whoever, by any means, incites resistance to law enforcement.

Anyhow, the CRM continues to urge all Cameroonians, on the first hand, to sign the petition calling for the establishment of a consensual electoral code and on the other hand, to register massively in the electoral rolls because there is no guarantee that the President of the CPDM understand the situation.

The Cameroonian people, the real one, which is full of suffering but do not forget the sovereign rights bestowed upon them by the fundamental Law, should be prepared to bar the way, on due time in the ballot box, to those pretenders working against their interests and decide on a peaceful change in our dear country.

Let democracy be!
Long Live Cameroon!
Barrister Emmanuel SIMH, Vice-President

I wish transparent elections for my country. I sign the Petition for the modernization of the Cameroonian Electoral Code.

Communiqué de Presse du MRC relatif aux appels à une élection présidentielle anticipée 

Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) observe avec attention, depuis le début de l’année, les appels à candidature lancés en direction du président national du RDPC ; d’abord par des sénateurs et autres militants de son parti, puis par une curieuse promotion 1997-1999 de la section Administration Générale de  l’Ecole Nationale d’Administration et de la Magistrature (ENAM), suivie par  différents corps sociaux  instrumentalisés par le pouvoir.

Ces appels se sont malheureusement peu à peu transformés en appel à l’anticipation de l’élection présidentielle; ce qui, au pire, constitue un appel à la violation de la Constitution, au mieux, induit de fait une modification de cette Loi fondamentale de notre pays.

Qu'un parti politique orchestre des appels de ses militants à la candidature de l’un de ses membres n'émeut pas le MRC et ne devrait pas focaliser l'attention de l'opinion; encore qu’en l’espèce le président national du RDPC est le « candidat naturel » de son parti et est légalement fondé à se présenter à cette élection.

Le MRC entend cependant, sur le plan de la forme, condamner avec la dernière énergie ce qui s’apparente à une véritable escroquerie politique, lorsque ces appels sont présentés comme venant du peuple. Le peuple camerounais souverain n’a donné aucun mandat à aucune organisation de quelque nature que ce soit pour parler en son nom, et le RDPC, sauf à confirmer que le Cameroun n'est jamais sorti du système du parti unique, ne peut présenter ces appels comme étant ceux du peuple.

Le MRC entend également condamner fermement l’attitude de certaines autorités administratives qui participent de quelque manière que ce soit, à ces appels, alors que la Constitution de la République et leur statut particulier leur interdisent toute immixtion dans la politique partisane. Comment en effet espérer une élection transparente et crédible dans notre pays si l’administration renonce au grand jour à sa neutralité et à son impartialité, en sollicitant la candidature particulière d'un militant d'un parti politique déterminé!

Ces pratiques d’un autre âge n’honorent pas notre pays, et sont indignes d’un Etat qui se proclame démocratique.

Sur le fond, ces appels à une élection anticipée sont encore plus inadmissibles, tant sur le plan politique que sur le plan juridique.

Sur le plan politique, ils s’inscrivent en effet dans la perspective de la manipulation de la Loi fondamentale au profit d’un seul individu, comme c’est malheureusement très souvent le cas depuis 1983. Or, une vraie révision constitutionnelle doit répondre aux aspirations collectives de la société et à des défis qui se posent au pays, être mise en œuvre avec les forces politiques du pays dans un but, d’intérêt général, d’amélioration des institutions.

Tel n’a jamais été le souci des dirigeants du RDPC qui reste le seul parti de la scène politique camerounaise à ne pas admettre, par exemple, la nécessité d’une modernisation de nos institutions et de la mise en place d’un code électoral et de règles de jeu démocratiques et consensuelles, ce que réclament depuis de nombreuses années tous les autres partis et acteurs politiques ainsi que la société civile du pays.

Le président  de la République est aujourd’hui devant sa responsabilité constitutionnelle. La Constitution fait de lui le garant du respect de celle-ci ainsi que des traités et accords internationaux. Respecter la Constitution n’est pas synonyme de la violer. Violer la Constitution est un acte de haute trahison. En 2008, c’est lui et lui tout seul qui avait voulu la suppression de la limitation du nombre de mandats présidentiels, puis en 2011, il a sollicité et accepté un nouveau mandat de 07 ans. Alors qu’il assume! Qu’il termine son mandat! En 2018.

Et tous ceux, responsables publics, fonctionnaires et autres qui, par calcul et par souci de maintenir des positions et des avantages très souvent illégitimes, poussent le président de la République - à moins d’être des complices d’un appel initié par lui-même - à cette faute politique et à la violation de ses engagements constitutionnels pris sous serment, il convient de rappeler ceci: la loi pénale camerounaise dispose en son article 124: "Est puni de l'emprisonnement de six (6) mois à trois (3) ans tout individu dépositaire de quelque partie de l'autorité publique et tout fonctionnaire qui avec d'autres dépositaires ou fonctionnaires concerte ou délibère: a) Des mesures contraires aux lois ou aux textes d'application légalement pris". Par ailleurs, leurs actes peuvent être passibles de l’article 157 du code pénal qui punit d’un emprisonnement de trois mois à quatre ans celui qui, par quelque moyen que ce soit, incite à résister à l’application des lois.

En tout état de cause, le MRC continue à exhorter tous les Camerounais, d'une part, à signer la pétition appelant à la mise en place d’un code électoral consensuel, d'autre part, à s’inscrire massivement sur les listes électorales, car rien ne garantit que le Président du RDPC entende raison.

Le peuple camerounais, le vrai, celui qui est rassasié de la souffrance mais qui n'oublie pas qu'il est le seul souverain de par notre Loi fondamentale, doit se tenir prêt à barrer la voie, le moment venu par les urnes, à toute imposture de ceux qui travaillent à son malheur et à décider d'un changement d’avenir dans la paix dans notre cher pays.

Que vienne la démocratie!
Vive le Cameroun!
Me Emmanuel SIMH, Vice-président

Je souhaite des élections transparentes pour mon pays. Je signe la Pétition pour la modernisation du Code électoral camerounais. 

Notre adresse est la suivante:
MRC - CRM
Siège Social ODZA Dispensaire.
YAOUNDE 8704
Cameroon

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