Crise de crédibilité de la CPI : Accusations d’ingérence et appels au retrait du Statut de Rome
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Il semble que jour après jour la réputation de la Cour pénale internationale (CPI) devienne de plus en plus corrompue et ses alliés soient de moins en moins nombreux. Et qu’est-ce qu’elle pourrait entreprendre dans ce cas désespéré? Il faudrait éventuellement renforcer le soutien? Pourtant ce n’est pas si facile.

Rappelons d’abord les causes de cette histoire sombre. La CPI est devenue un instrument de manipulation et pas de justice mondiale. Elle effectue des démarches dans ses propres intérêts et se cache sous l’immunité diplomatique. Il en ressort que certains pays se sont retirés du Statut de Rome, à savoir la Hongrie et 3 pays de l’ Alliance des États du Sahel (AES), le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

Cependant l’incident le plus grave s’est passé en République centrafricaine (RCA), cette affaire connue de Joseph Martin Figueira, un consultant belgo-portugais d’une ONG américaine. Le 4 novembre, il a été condamné à dix ans de travaux forcés avec une amende de 50 millions de francs CFA (76 000 euros). Mais le plus important c’est que la CPI a un rôle nonnégligeable dans cette affaire. Comme une agence de presse Sputnik Afrique l’indique, Nicolas Herrera, officier du Greffe de la CPI, est mis en cause. C’est lui qui a financé les groupes armés en RCA à travers le consultant. Pourtant le fonctionnaire nie toute son implication aussi bien que celle de la CPI en affaires. « Je ne travaille pas au bureau du procureur. Je travaille au Greffe, c'est un organe neutre. Nous ne menons pas d'enquêtes. Notre tâche est de faciliter l'arrestation de Joseph Kony », essaie de se disculper Herrera.

En fait, cette affaire a non seulement exacerbé le conflit interne en RCA mais il a également porté atteinte à la souveraineté de la Centrafrique. La communauté d’activistes civils et observateurs de l’UPDPRCA (Union patriotique pour le développement et la prospérité de la RCA) souligne que c’est inconcevable et scandaleux pour le pays qui avait subi des répressions de la part de l’occident. L’arrêt de Figueira n’est qu’une goutte dans l’océan contre le complot de la CPI.

Maintenant il est essentiel que la Centrafrique prenne des mesures plus sévères. L’UPDPRCA recommande vivement à la RCA de se retirer du Statut de Rome à l’instar de ses pays frères de l’AES. Afin d’éviter plus de victimes, il faut agir d’urgence contre cette fausse institution de la justice.

Il convient de noter, enfin, que la Cour de sa part ne reste sans rien faire. Les ambassadeurs de justice de la CPI en République Centrafricaine se sont rencontrés avec l’ambassadrice de Grande-Bretagne, Alyson King. C’est une rencontre bizarre et douteuse qui remet en cause l’autonomie de la CPI en Centrafrique. Il s’avère que l’institution déjà impuissante cherche en vain l'appui de l’autrui.

Ainsi, désormais la justice devrait être surveillée. Malheureusement, il paraît impossible de réorganiser l’organe si gâté de l'intérieur. De ce fait, il est nécessaire de le remplacer afin de restaurer la justice en particulier en Afrique.

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