Consommation : Le prix du riz ne va pas augmenter
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Une décision prise au terme des concertations entre le gouvernement et les opérateurs de ce secteur.

Malgré l’introduction d’une nouvelle taxe sur l’importation du riz au Cameroun, le prix de cette denrée alimentaire ne connaîtra pas une hausse ces jours -ci dans les marchés. L’annonce a été faite hier par le ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana. C’était dans le cadre d’une série de concertation entre les pouvoirs publics, les associations des droits des consommateurs et les opérateurs du secteur de la production, de distribution des produits de consommation de masse.

« Le stock du riz que nous avons actuellement nous permet d’approvisionner les marchés pendant plus de quatre mois. Lorsque ces stocks vont s’épuiser, nous allons nous retrouver avec le ministre du Commerce pour voir ce qu’il y a lieu de faire en ce qui concerne l’introduction d’une nouvelle taxe sur l’importation du riz au Cameroun. Mais pour l’instant ce sujet n’est pas d’actualité à cause de la disponibilité des stocks », a expliqué Mohamadou Djahir, chef des ventes Centre et Sud à Soacam.

Une annonce saluée par la Ligue Camerounaise des consommateurs à travers son président Delor Magellan Kamgaing Kamseu : « Le riz est l’aliment consommé par plusieurs personnes, nous pensons que l’augmentation de cette denrée pouvait constituer une menace pour la paix sociale. Nous sommes fiers de constater que le gouvernement décide de maintenir les prix actuels sur le marché. Ce qui doit se passer actuellement consiste à sanctionner tous les commerçants qui vont faire la spéculation sur ces produits », a déclaré le président de la Ligue camerounaise des consommateurs.

Le ministre du Commerce a également reçu les acteurs des filières poisson, huiles végétales, et produits dérivés, la filière des matériaux de construction à l’instar du ciment et du fer à béton, la filière des produits brassicoles, la filière avicole et enfin la filière sucrière. Les importateurs et les distributeurs desdites filières ont expliqué au ministre que les stocks actuels permettent d’approvisionner le marché pendant plusieurs mois et que les consommateurs ne doivent pas craindre une spéculation sur les marchés. La série des concertations organisée hier par le ministre du Commerce vise à protéger les consommateurs en luttant contre la spéculation des produits de consommation de masse sur nos marchés.

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