Douala : Les commerçants sont inquiets
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Quelques jours après les fêtes de fin d’année les commerçants cherchent désespérément les clients.

Au marché Sandaga dans l’arrondissement de douala 4e, la circulation est fluide. Pas trop d’encombrements. Chaussée et trottoir sont libres. Ici la majorité des commerçants est visiblement au repos, au regard de quelques comptoirs et boutiques ouverts. On circule aisément entre les tables. La forte affluence est en baisse. Pour ne pas voir le temps s’effriter et s’ennuyer, les commerçants causent en se rappelant des moments de grandes recettes. «Le marché dort, il n y a pas de clients.», déclare Jean Kwendi, vendeur.

Face à ce chagrin, le  commerçant n’entend  pas du tout baisser les prix. «Si je les revois à la baisse, ce serra à ma perte. Je ne peux pas acheter une pastèque à 350f pour revendre à 400f, en plus ce n’est pas la saison des fruits», poursuit-il. Dans les poissonneries les clients se font de plus en plus rares. «Nous espérons que bientôt la situation va s’améliorer », souhaite-t-on dans l’une des poissonneries.

Au marché central l’ambiance est la même. «Seuls deux camions ont  déchargé des cageots de tomates ce matin. Ils sont garés depuis hier et n’ont pu décharger que ce matin  faute de clients », expliquent certains commerçants. Pour liquider l’ancien approvisionnement, ces derniers ont revus les prix à la baisse. Malgré cela ils n’ont pas réussi à écouler  le tiers des cageots de tomate. Non loin de là, Anselme un autre vendeur  a maintenu ses prix «  Ma marchandise est de bonne qualité, c’est pourquoi je maintiens les prix même si je n’ai rien vendu », indique-t-il.

Maman Martine n’est pas en reste. Spécialisée dans la vente des poivrons, toujours au marché central, reconnait que  son activité connait de jour en jour des lenteurs. «Depuis ce matin, je n’ai vendu que deux petits paniers de poivron, pourtant durant la période festive, j’ai vendu abondamment. Je n’avais même pas une minute de repos », explique Aminatou. À quelques pas d’elle Alliance T s’inquiète faute de clients «Je n’ai vendu  que 500f  alors que j’ai acheté ce sac de condiment à 60000 Fcfa ce matin.», lance-t-elle. Même le piment malgré l’augmentation  des tas pour 500f n’attire personne « tout est vraiment nase. Personne ne s’intéresse à ma marchandise », relève une commerçante. Valérie P  vendeuse de pomme de terre, avoue  n’avoir vendu que cinq sceaux à 30000Fcfa au lieu de 80000 Fcfa.

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