Après les attentats contre Charlie Hebdo et Paris, nombreux sont les Africains qui, de façon spontanée, ont exprimé leur compassion aux victimes et aux familles éprouvées. Face à la menace terroriste qui plane au-dessus de certains pays africains telle l´épée de Damoclès, d´aucuns déplorent un manque de compassion et de mobilisation similaires.

La faible médiatisation des attentats terroristes et leur atrocité au Tchad, Nigéria, Cameroun, Mali… est à noter tant à l´échelle internationale qu´à l´échelle nationale. Beaucoup de critiques trouvent en cela une certaine hiérarchisation de la douleur, de la souffrance et de la vie humaine. Les uns dénoncent un faible intérêt de l´Occident ainsi que la léthargie des régimes africains qui peinent à exprimer leur solidarité de façon appropriée lorsqu´un pays voisin est touché par un malheur. Les autres s´appesantissent sur les lacunes en communication des dirigeants en temps de crise, lesquelles entravent une mobilisation générale.

La question demeure de savoir pourquoi l´Afrique peine à se mobiliser pour pleurer ses morts ? Faut-il attendre l´Occident avant de pleurer les victimes de terrorisme en Afrique? Telles sont les questions de la semaine

Nous gardons une pensée particulière pour nos frères et sœurs victimes des barbaries de BH ainsi que pour d´autres victimes des barbaries terroristes de par le monde.

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