Initialement prévu pour s´achever le 28 février prochain, c´est plutôt le 20 mars 2015 que le mandat du comité de normalisation va arriver á son terme. C´est la teneur d´une décision du comité d´urgence de la Fifa transmise à Joseph Owona et á son équipe, mercredi 25 février 2015, par le secrétaire général de l´instance faîtière du football mondial, soit le jour même où était prévue l´élection du président de la Fecafoot.

Le Droit en sursis
Réagissant á la décision du tribunal arbitral du sport ,TAS, de confirmer la décision de la Chambre de conciliation et d’Arbitrage du Comité national olympique et sportif du Cameroun qui déclarait « illégitime » l’Assemblée de 2013  et le code électoral le 23 août 2014, la magnanime Fifa a décidé d´accorder un sursis d´un mois au comité de normalisation de la Fecafoot. Ainsi, Joseph Owona et son équipe ont jusqu´au 20 mars 2015 pour liquider les affaires courantes en attendant leur reconduction ou remplacement.

Toujours est-il qu´il s´agit d´une 3ème prorogation après celles de 8 et 4 mois qui n´a pas surpris certaines voix autorisées du football camerounais á Yaoundé. Et du coup l´on s´étonne de constater que d´imminents juristes urgemment appelés á écrire la bonne science du droit, á être comme l´arbitre qui fait appliquer les lois du jeu sur un terrain de football soient malmenés incapables de maitriser les rebondissements d´un amas d´air et de cuir tirés par 22 joueurs et qui roule d´un bout á l´autre d´un rectangle devant des spectateurs et sous l´œil vigilant d´un arbitre.

Néanmoins, des personnes proches du football camerounais soutiennent que "la FIFA voudrait se donner le temps pour harmoniser sa position avec celle du gouvernement camerounais" dont une délégation serait en route dans les prochaines heures á Zurich, siège de la Fifa.

Les prolongations du match FIFA - Gouvernement
Alors que certaines indiscrétions parlent de la volonté pour la Fifa de maintenir l´actuel comité de normalisation en place ou de procéder á quelques ajustements, le gouvernement de la république quant á elle, voudrait d´une équipe consensuelle. Sauf que les "vainqueurs du procès á la Tas" ne voudraient ni de Tombi A Roko, ni de Joseph Owona, principaux responsables á leurs yeux, de l´échec lamentable et honteux de la normalisation du football camerounais.

En attendant, Joseph Owona et les siens gèrent les affaires courantes alors qu´une démission de leur part aurait facilité les choses aussi bien au Gouvernement qu´au gendarme FIFA.
Mais a-t-on seulement le culte de la démission au Cameroun? Que non.

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