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© Le Jour : Josiane Kouagheu
- 06 Jan 2015 09:59:43
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Cameroun - Nouvel an : Douala sous haute surveillance :: CAMEROON
Des policiers et gendarmes ont sillonné de nombreux quartiers durant les festivités, à la traque des malfrats.
21 heures ce 31 décembre 2014 au quartier Ndogpassi à Douala. Pas de lumière à l’horizon. Et pour cause, il y a eu coupure d’électricité dans la zone. Pas de quoi décourager les « fêtards » pour autant. Des jeunes filles et garçons, vêtus des vêtements près du corps, vont dans toutes les directions. Certains vont à pied. D’autres empruntent des mototaxis. « On part en boîte de nuit. C’est la fête. Il faut s’éclater au maximum.
J’espère qu’il y a de l’électricité en ville », dit Leticia, une jeune « fêtarde ». « Il y aura l’électricité. Eneo ne peut pas nous faire ça », rétorque le jeune garçon qui l’accompagne. Il s’arrête à la vue de la voiture de l’Equipe spéciale d’intervention rapide (Esir) qui passe par là. Comme dans des nombreux quartiers de la capitale économique du Cameroun, les policiers et gendarmes se sont mobilisés durant les 31 décembre 2014 et 1er janvier 2015, pour « traquer les malfrats et désordonnés ».
1er décembre 2015. Lieu-dit Entrée Billes. Trois policiers, vêtus de leur tenue de travail, sortent d’une voiture de police. Les buveurs assis dans un bar situé non loin de là se taisent soudain. Les policiers font quelques pas de marche, entrent dans leur voiture et repartent. « Nous sillonnons toutes les zones. Nous voulons nous assurer que la population fête paisiblement», explique un policier du commissariat de sécurité publique du 14ème arrondissement de Douala. Au quartier Newtown aéroport, l’un des quartiers réputés dangereux de Douala, les patrouilles des policiers du 8ème arrondissement et des gendarmes y passent à toute heure.
« On a vécu une très bonne fête de fin d’année. Les bandits de grand chemin n’ont pas agressé comme auparavant. Les policiers et gendarmes les ont fauchés », se réjouit Barthelemy Tedem, habitant du lieu-dit Carrefour Bonaloka. Malgré ces patrouilles, des sacs ont été arrachés et quelques bagarres enregistrées. Mélanie, jeune étudiante à l’université de Douala, a perdu son téléphone portable, la somme de 5 000 F. Cfa et sa Carte nationale d’identité (Cni). Des malfrats à bord d’une moto ont arraché son sac à main au lieu-dit Petit Paris au quartier Cité Berge. « Nous avons enregistré des petites bagarres au quartier Oyack par exemple. Mais dans l’ensemble, tout s’est bien passé », assure un policier du commissariat du 8ème arrondissement.
Ce que confirme un gendarme de la brigade de Bakoko : « l’année dernière, nous avons interpellé de nombreuses personnes soupçonnées de vol et de troubles à l’ordre public. Ce qui n’est pas le cas cette année ».
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