Beac : Dieudonné Evou Mekou le Camerounais promu vice-gouverneur, le Tchadien Abbas Toli Mahamat, gouverneur
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Beac : Dieudonné Evou Mekou le Camerounais promu vice-gouverneur, le Tchadien Abbas Toli Mahamat, gouverneur :: CAMEROON

Les deux hommes, apprend-on, ont été portés aux prestigieux postes de la Banque des Etats d’Afrique centrale (Beac). C’était  au terme de la session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac) tenue le 30 juillet 2016 à Malabo (Guinée Equatoriale)

Sous le présidium de Theodoro Obiang Nguema Mbasogo, s’est tenue à Malabo, la session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat  de la Cemac. Assises qui à en croire le communiqué final, ont porté le Camerounais Dieudonné Evou Mekou, au poste de vice-gouverneur de la Beac.  Plus heureux que le Camerounais, le Tchadien Abbas Toli Mahamat qui assurera la succession de l’Équato-guinéen Lucas Abaga Nchama comme gouverneur de la Beac.

Les deux hommes, avons-nous appris, rentrent en fonction en janvier prochain. Directeur général de la Caisse autonome d’amortissement (Caa), Dieudonné Evou Mekou qu’on donne neveu du chef de l’Etat camerounais Paul Biya, assumera dès janvier 2017, des fonctions essentielles monétaires. Lui qui à la Caa, aura pendant longtemps, été au cœur du règlement de la dette du Cameroun.

L’on se souvient qu’en 2010, alors que le mandat du Gabonais Gilbert Adzembe était arrivé à expiration, à la tête de la Beac, le président Equato-guinéen, Obiang Nguema Mbasogo dont les devises étaient devenues très importantes dans les comptes de la banque de la sous-région, dit-on, avait menacé de retirer son pays de la Beac si, un de ses compatriotes, n’était pas désigné gouverneur. Toute chose qui mit  brutalement  au boisseau, les Accords de Fort-Lamy (actuel Ndjamena), stipulant que les gouverneurs de la Beac sont toujours Gabonais.

Le Cameroun ayant  hérité du siège central. Diktat que le numéro 1 équato-guinéen trouvait déjà absurde, au vu de l’envolée économique de son pays, avec son boom pétrolier datant de 2000. L’ancien putschiste dictateur  au pouvoir depuis 37 ans, n’acceptant plus de voir son pays qualifié de « petit » par les autres.

Vivement que la Beac, sorte la sous-région de l’esclavage monétaire qui la  lie  à la France, pour un décollage maitrisé  de l’économie des pays membres. Tel, est le souhait des gouvernés, lasses de voir leur avenir se décider à Paris, et voir des milliers de milliards volatisés dans des transactions n’ayant aucun sens, plus de 50 ans après les indépendances. Populations qui du reste croupissent dans une répugnante misère, à côté des  monarchies républicaines au pouvoir en Afrique centrale. Lesquels régimes perpétuels  cumulent des centaines de milliards francs Cfa avec leurs familles.

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