La joie électorale du 12 octobre étouffée par la répression politique
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La liesse populaire qui a embrasé le Cameroun le 12 octobre dernier, de Douala à Yaoundé en passant par Bafoussam et la Diaspora, a laissé place à une inquiétante vague de répression. La vision d'un peuple exprimant sa volonté dans les urnes a été rapidement obscurcie par un revers démocratique aussi soudain que brutal. La joie authentique des partisans de l'opposition, qui voyaient dans les résultats un vote massif en faveur de leur candidat, s'est transformée en cauchemar en l'espace d'une semaine seulement.

Qui aurait pu prédire que ces mêmes militants, qui jubilaient légitimement, se retrouveraient aujourd'hui traqués et pourchassés ? Les arrestations se multiplient, fondées sur des motifs aussi absurdes qu'interrogeants, comme le simple fait d'avoir exercé son droit de vote. Cette situation constitue une grave crise politique qui entache profondément le processus électoral. Ce qui est décrit comme un changement de majorité par la volonté populaire semble être confisqué par des méthodes d'un autre temps, où les couleurs des bulletins s'inversent comme par magie et où l'armée se déploie pour intimider des citoyens ayant pacifiquement exprimé leur fierté civique.

Ce recul des libertés fondamentales, incluant la liberté d'expression la plus élémentaire, marque un tournant sombre pour la nation. Lorsque la célébration démocratique est criminalisée et que l'espoir d'un peuple est méthodiquement brisé par la force, c'est l'avenir même du contrat social qui est en jeu. L'incroyable nation camerounaise mérite bien mieux que ce cycle de joie éphémère et de répression durable.

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