Shanda Tonme, par ailleurs , Médiateur Universel, Président de la Commission indépendante contre la corruption et la discrimination (COMICODI), Président du Mouvement Populaire pour le Dialogue et la Réconciliation (MPDR), vient d'interpeller Madame Libom Likeng Minette, Ministre des postes et télécommunications, au sujet des dix ans d'impayés des salaires des employés des Télécentres communautaires au Cameroun.

L'intégralité de sa lettre en dessous
 

Un si profond et si poignant cri de désespoir qui mérite une réponse conséquente et humaine

LES SACRIFIES DES TELECENTRES COMMUNAUTAIRES. DIX ANS DE SALAIRES IMPAYES

-    Des familles irrémédiablement détruites,
-    Des suicides et des morts à la pèle
-    Des gens normaux devenus des fantômes errants,        

QUELQUE CHOSE DOIT ETRE FAITE MAINTENANT OU JAMAIS.

Madame Libom Likeng Minette
Ministre des postes et télécommunications
Yaoundé

Madame la Ministre,

En vous renouvelant mes encouragements citoyens, je me fais le devoir, impérieux en la circonstance, de vous répercuter, avec toute l’émotion et la peine inqualifiables, la correspondance que m’a fait parvenir le collectif des personnels des télécentres communautaires dont la vie se décline aujourd’hui en épreuves martyrisant. 

Au moment où le pays s’engage dans une élection qui va tracer les chemins d’une nouvelle ère, d’un nouveau mandat, et de nouveaux espoirs, nous n’avons pas le droit de laisser traîner ce genre de dossier, de vivre sans ennuis et sans gêne, face à cette sorte de drame. C’est aussi un moment exceptionnel, où les enfants regardent leurs parents, avec mille interrogations sur leur destin d’écoliers, d’apprenants, de futurs citoyens. C’est la rentrée scolaire en effet.

Madame la ministre et très chère compatriote, 
C’est légitime de dire, que nous pouvons trouver les moyens, que nous avons des moyens, qu’il existe des moyens, de commencer à faire quelque chose pour ces familles. Vous pouvez le faire si vous en avez la volonté, vous pouvez bouger et remuer ciel et terre pour faire un pas, pour montrer que notre pays a encore une âme, et que nos proclamations de solidarité et d’unité nationales, ne sont pas que de vaines flatteries de campagne électorale.

Dans l’attente, je ne peux pas m’empêcher, de penser aux regards de ces citoyennes et citoyens qui attendent depuis dix ans, et qui prendront connaissance de la présente démarche, avec les cœurs remplis d’espoirs.

En comptant sur votre prompte et diligente réaction, je saisis l’occasion, chère sœur, pour vous redire, avec sincérité, ma haute et fraternelle considération./.

PJ : 1
Copie : PM ; SG/PR

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