

-
© FB : Avec Venant Mboua
- 27 Aug 2025 10:37:48
- |
- 362
- |
Abus de Pouvoir et Silence de l'Opposition : Le Cameroun sous la Tyrannie Électorale de Biya :: CAMEROON
Le paysage politique camerounais est marqué par des élections entachées d'irrégularités systémiques et une opposition fragilisée par des pratiques autoritaires. Le régime de Paul Biya, au pouvoir depuis 1982, perpétue une tyrannie héritée de la colonisation, où l'usage des ressources de l'État pour des campagnes électorales est normalisé. Cet article examine les mécanismes de cette domination et le silence complice d'une opposition divisée.
Abus des ressources de l'État
Les candidats du pouvoir, notamment Paul Biya et ses partisans, utilisent ouvertement les biens publics pour leurs campagnes. Des ministres en fonction, comme Dakolé Daissala en 1997, soutiennent des candidats sans démissionner. Récemment, des véhicules officiels et des logistiques gouvernementales ont été détournés pour la campagne de l'UNDP, sans condamnations fermes de l'opposition ou des leaders politiques . Le palais présidentiel est transformé en QG du RDPC, et la télévision d'État sert de propagande électorale, illustrant une fraude électorale institutionnalisée.
Silence et complicité de l'opposition
Aucun militant ou leader d'opposition n'a condamné ces abus. Maurice Kamto, leader de l'opposition, a été exclu des élections par le Conseil constitutionnel, une décision perçue comme politique plutôt que juridique . Les analystes politiques justifient même la répression des manifestations et la partialité des institutions, normalisant l'idée que le RDPC "gagne" toujours les élections. Cette complicité passive renforce la démocratie illusoire et étouffe toute résistance légitime.
Répression et manipulation médiatique
Le régime utilise la violence pour reduire les opposants au silence. Les forces de sécurité tirent sur des manifestants, qualifiés de "voyous", tandis que les médias indépendants sont réduits au silence. Des journalistes comme Amadou Vamoulké sont emprisonnés pour avoir dénoncé les abus . Les réseaux sociaux, bien que potentiellement porteurs de changement, sont surveillés et manipulés pour diffuser la désinformation pro-gouvernementale .
Stratégies de résistance et espoir
Malgré cela, des mouvements de protestation émergent, comme en 2020, où des milliers de Camerounais ont défilé pour exiger le départ de Biya . La communauté internationale doit soutenir ces efforts en condamnant les abus et en promouvant la transparence électorale. L'opposition camerounaise doit se unir pour former un front cohérent, exploitant les outils numériques pour mobiliser l'électorat et exposerr les irrégularités .
La tyrannie de Biya a détruit les institutions démocratiques, mais l'espoir persiste. Le changement nécessite une opposition unie et une pression internationale accrue. Le peuple camerounais mérite une démocratie authentique, libre de la corruption et de la repression.
Pour plus d'informations sur l'actualité, abonnez vous sur : notre chaîne WhatsApp
Lire aussi dans la rubrique POINT DE VUE
Les + récents
Otages oubliés du kidnapping de Kousseri-Maroua:Maurice Kamto interpelle le gouvernement camerounais
La diaspora Bangoulap du Bénélux soutient les écoliers de Njamga et Kopking
Célébration du « non » historique de la Guinée au Général de Gaulle en 1958
Présidentielle 2025 : le financement occulte de la caution de Paul Biya par Amougou Belinga révélé
Conseil Constitutionnel et Présidentielle 2025 : Une impartialité en question au Cameroun
POINT DE VUE :: les + lus





Cameroun,33 ans de pouvoir: Les 33 péchés de Paul Biya
- 10 November 2015
- /
- 104503
LE DéBAT




Afrique : Quel droit à l'image pour les défunts au Cameroun ?
- 17 December 2017
- /
- 205218

Vidéo de la semaine
évènement
