Présidentielle 2025 : Maurice Kamto dénonce une trahison du RDPC, des institutions et de l’ONU
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Au lendemain du rejet de sa candidature à l’élection présidentielle camerounaise de 2025, le professeur Maurice Kamto a pris la parole pour interpeller directement le peuple, dénonçant ce qu’il considère comme une vaste trahison orchestrée à la fois par les institutions nationales, le régime en place et la communauté internationale.

Dans une déclaration grave et déterminée, le leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) s’adresse à ses compatriotes en réaffirmant qu’il n’a jamais dérogé à ses engagements. Selon lui, la véritable rupture vient du système politico-judiciaire et de ses soutiens extérieurs. Il évoque une manipulation flagrante des mécanismes électoraux, dirigée notamment par le Conseil Constitutionnel, la justice et le ministère de l’Administration territoriale, instruments, selon lui, d’une volonté d’exclusion et de confiscation du pouvoir.

Kamto insiste sur le fait qu’il a respecté ses promesses envers le peuple camerounais. Il accuse en revanche les structures étatiques de s’être liguées contre la volonté populaire. Son propos s’élargit à l’échelle internationale lorsqu’il révèle l’existence d’une prétendue convention secrète signée entre l’ELECAM et l’ONU, datée du 9 mai 2025, censée garantir la transparence du scrutin. Pour lui, cette convention n’est qu’une caution offerte à une mascarade électorale.

Le ton est sans appel. Kamto affirme que l’ONU et d’autres acteurs internationaux se sont délibérément alignés sur les intérêts du régime, trahissant ainsi les principes de démocratie et de justice qu’ils prétendent défendre. Il reproche à ces institutions leur silence, leur passivité face à ce qu’il qualifie de crime politique. Il évoque une communauté internationale prompte à soutenir une dictature en place, et incapable de se dresser face à l’injustice.

Cette déclaration pose une nouvelle pierre dans la construction d’un récit de rupture entre le peuple camerounais, ses institutions et ses alliés extérieurs. En mettant en cause à la fois l’appareil étatique et les puissances garantes de la démocratie internationale, Kamto repositionne son combat sur un terrain moral et politique, nourri d’un sentiment croissant de trahison et d’abandon. Ce message s’adresse à la conscience collective, appelant à une prise de responsabilité historique, tant nationale qu’internationale.

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