La préoccupation est contenue dans un communiqué rendu public le 22 avril dernier.

Dans un communiqué de presse publié le 22 avril dernier, le Comité international de la Croix-Rouge basé à Genève (Suisse) appelle à la gestion digne des dépouilles des victimes du Covid-19. Le Comité affirme que si aucun plan de préparation aux situations de décès massifs n’est mis en place, il est à craindre qu’un grand nombre de victimes soient ensevelies dans des fosses communes sans que leur identité et le lieu exact de leur inhumation n’aient été préalablement enregistrés.

« Il est encore possible d’épargner aux victimes du Covid-19 un traitement indigne », a déclaré dans le communiqué de presse Oran Finnegan, chef de l’unité forensique du Cicr. En sa qualité de spécialiste de la gestion des dépouilles, le CICR a adressé des recommandations aux autorités compétentes. Entre autres, les professionnels (de santé et autres) chargés de la gestion des dépouilles doivent porter des équipements de protection individuelle adéquats ; les dépouilles doivent être correctement identifiées et enregistrées, puis enterrées ou incinérées dignement ; les autorités doivent s’assurer qu’elles disposent des structures requises pour l’entreposage des corps et de suffisamment de places d’inhumation et faire en sorte que les enterrements et les crémations se déroulent dans le respect des normes culturelles et religieuses locales ; des mesures de prévention devraient être mises en place, en particulier dans les lieux de détention, les camps de réfugiés et les bidonvilles, notamment pour mettre un terme aux fausses rumeurs sur la maladie .

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