Ils ont marqué le Grand dialogue - Cardinal Christian Tumi : Une implication remarquable
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Ceux qui avaient étiqueté le prélat avant la tenue du Grand dialogue national ont dû revoir leur perception après la forte implication de ce haut dignitaire ecclésiastique pendant les travaux. Qui est resté insensible lorsque, lors du débat général dans la salle tripartie, Christian Tumi a raconté son attachement profond à la mère patrie ainsi qu’à l’unité de celle-ci, le choix qu’il fait d’étudier aussi dans la langue française afin d’être un Camerounais complet, et sa volonté inébranlable d’œuvrer sans relâche pour le retour rapide et définit de la paix dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ?

L’homme d’Eglise aurait pu se sentir gêné pour n’avoir pas finalement organisé avec d’autres personnalités la Conférence générale anglophone à laquelle il tenait tant, car elle était censée formuler des propositions visant à mettre un terme à cette crise qui n’a que trop duré. Que non. Car c’est plutôt avec joie que le cardinal a appris la convocation par le chef de l’Etat des assises qui se sont achevées vendredi dernier à Yaoundé. Indubitablement, du fait de sa haute stature, de la qualité de sa contribution et de ses témoignages exclusifs, il aura contribué au succès des travaux. En plénière, il a souhaité que le Grand dialogue national soit « le début de la solution du problème ».

Et une fois qu’on sera rendu à la phase de reconstruction des régions touchées, qu’on « commence par reconstruire en priorité les maisons des plus pauvres et non d’abord celle du Premier ministre ». Et Christian Tumi d’ajouter : « Une dame m’a dit que pour que la guerre cesse, il faut que l’armée se retire et retourne dans ses bases, et que les combattants qui détiennent illégalement les armes les déposent ». Le portail des camerounais de Belgique. Quoi qu’il en soit, Christian Tumi, en présidant la commission qui a planché sur les conditions du retour des réfugiés et des personnes déplacées internes, a ainsi eu l’occasion de faire davantage passer ses idées. Surtout lorsqu’on sait que les membres de ce groupe de travail ont recommandé que tout commence par le désarmement des sécessionnistes et le retour des militaires dans leurs casernes afin de donner plus de place aux forces de maintien de l’ordre que sont la police et la gendarmerie.

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