Depuis qu’ils sont terrassés par la maladie, ces artistes musiciens continuent de suivre des soins médicaux sans tendre la main.

Sur les réseaux sociaux, une image montrant Petit-Pays et deux autres artistes-musiciens en détresse, est accompagnée d’un message, lequel appelle à l’aide. Pourtant, il n’en est rien. L’auteur de « Maria », victime d’un accident de la circulation au mois de septembre 2018 à Makepe, n’a lancé aucun appel dans ce sens. L’information est confirmée par quelques proches du « Turbo d’Afrique ». Depuis l’accident qui l’a fauché (double fracture du pied et du poignet, d’un choc à la tête), Petit-Pays est resté discret. L’on se rappelle qu’au lendemain de son hospitalisation à l’hôpital général de Douala, l’artiste avait été transféré discrètement dans une autre formation sanitaire dont le nom n’a pas été révélé au public. Jusqu’à ce jour, de multiples tentatives visant à rencontrer cette figure du makossa se sont heurtées à une fin de non-recevoir. Le domicile où vit Claude Moundi, de son nom à l’état civil, est entouré d’un mystère.

On ne l’ignore pas, Petit-Pays compte parmi les artistes musiciens qui, bien que malades, assurent leur prise en charge. Henry Njoh l’a presque suivi dans cette démarche. Malgré son état de santé chancelant, l’auteur de « Age d’or » qui se trouve actuellement en France, ne reconnaît pas lui aussi, l’appel à l’aide propagé en son nom, sur les réseaux sociaux, pour prendre en charge ses soins de santé. Le portail des camerounais de Belgique. « Je n’ai jamais lancé un appel à l’aide sur les réseaux sociaux. Je suis malade depuis. J’ai des problèmes certes, mais je ne l’ai jamais fait. J’ai mon assurance », précise Henry Njoh, joint au téléphone. L’on se souvient qu’en 2018, rencontré par le reporter de Mutations, l’artiste revenait d’un séjour en Europe. Henry Njoh y était interné dans un hôpital, après avoir été victime de deux accidents vasculaires cérébraux (Avc). L’artiste musicien avait également subi une intervention chirurgicale à la hanche. Reste que tout ceci s’est fait de manière discrète. Sans lancer le moindre cri.