Affaire Mida : Des pièces attendues à Efoulan
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L’opération qui se déroule à la sous-préfecture de Yaoundé III a été lancée par le gouverneur du Centre, Naseri Paul Bea.

13h47. Deux individus échangent à quelques mètres de l’entrée principale de la sous-préfecture de Yaoundé III à Efoulan. La causerie est en rapport avec l’opération en cours dans cette administration depuis le matin. « […] les représentants des associations souscriptrices auprès de l’organisation dénommée « Mission d’intégration et de développement pour l’Afrique », en abrégée « Mida », dont les noms des représentants ne sont pas précisés sur les listes de souscripteurs, à bien vouloir consulter lesdites listes […] », peut-on lire dans un communiqué du gouverneur de la région du Centre, Naseri Paul Bea.

Selon ce document, les pièces à fournir sont la « photocopie de la carte nationale d’identité du représentant » et « les photocopies de tous les reçus de versement ». Dans l’enceinte de la sous-préfecture, des fiches sont disposées sur un mur. Elles peuvent être consultées à l’ombre. Ici, hommes et femmes se relaient. Les positions, font partie des positions prises par ces personnes qui ont répondu à cet appel du gouverneur. Mais ce n’est pas l’affluence. A 13h, le sous-préfet est sur la véranda du bâtiment abritant les services de cette administration. On peut entendre Nestor Dym s’exprimer sur le délai de cette opération. Selon le communiqué elle s’achève ce jour. Sur cette véranda, deux tables sont disposées. Y sont installés des personnels affectés à l’accueil des souscripteurs. A un moment, deux d’entre eux, dont une femme, ont les regards sur leurs téléphones. Pour ce travail, les souscripteurs sont répartis en groupes (plus de trois), tels que le révèlent les indications observées sur place.

L’opération achevée, une souscriptrice est sur le chemin de retour. Sur trois reçus, un n’est pas concerné par cette opération. « […] s’il ne figure pas [sur les listes, Ndlr] certainement qu’il n’a pas de problème […] », rapporte-t-elle d’après ce qui lui a été dit. Elle se prononce également au sujet du remboursement au prorata de la souscription. Ce dernier étant fixé à 2450 Fcfa par place au lieu de 12500 Fcfa.

« […] on se dit aussi que s’il faille prendre cela pour essayer d’amortir les dettes contactées, ça pourra déjà quand même être quelque chose », souligne-t-elle. Mais il n’est pas question de parler de « s’en contenter ». Pour elle, « c’est un peu comme si on mendiait quelque chose. Or, on parle bel et bien d’un argent qui provient de nous ». « Ce que j’attends présentement c’est mon investissement », relève un autre le nommé Ketcha.

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