Mise au point : Le SDF accuse les forces de l'ordre de violence
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Pour le principal parti de l’opposition, les voies de faits observées samedi dernier à la manifestation interdite à Douala ont été déclenchées et entretenues par des centaines de policiers et gendarmes aux ordres.

Après l’interpellation et la mise sous résidence surveillée du député Jean Michel Nintcheu, des commentaires indiquant que la manifestation de samedi 21 octobre dernier à Douala était régulièrement interdite fusent sur les pages des réseaux sociaux. Le Social Democratic Front (SDF), particulièrement indexé par ces propos, a tenu à mettre les choses au clair.

« L'objectif du 21 octobre a été atteint à savoir, la solidarité et le soutien à nos compatriotes du Nord-Ouest et du Sud-Ouest meurtris par la crise actuelle. La peur a changé de camp et le totalitarisme érigé en méthode de gouvernement par l'ordre régnant sera en permanence mis à rude épreuve. Pour l'avènement d'un Cameroun démocratique », a indiqué dans une mise au point parvenue à notre Rédaction, Jean Robert Wafo, responsable du shadow cabinet du SDF en charge de l'information et des médias.

Revenant sur l’interdiction de manifester, le principal parti de l’opposition affirme que les actes de l'autorité administrative constituent déjà une violation grave des dispositions pertinentes de la loi du 19 décembre 1990 sur les réunions et les manifestations publiques. D’autant plus que « la déclaration de manifestation publique a été déposée à la sous-préfecture de Douala 1er le 6 octobre dernier par le député Jean Michel Nintcheu. Le sous-préfet a délivré le récépissé d'autorisation de la manifestation publique le 12 octobre dernier soit six jours après (…)», a écrit le SDF.

Pour ce qui est de la participation des autres partis politiques à la marche de solidarité, le SDF estime qu’elle n'avait rien de toxique et d'inhabituel tout en renvoyant le tort sur le RDPC. Pour Jean Robert Wafo, le parti-État a toujours accepté que ses alliés de l'ordre régnant prennent part à leurs manifestations publiques. Une administration républicaine, poursuit-il, n'a pas vocation à lire dans les oracles pour faire des prédictions.

« La violence observée samedi dernier a été déclenchée et entretenue par des centaines de policiers et gendarmes aux ordres dont le quart de l'énergie déployée ce jour aurait suffi pour encadrer les manifestations publiques prévues. Les donneurs d'ordres ont privilégié l'option de la violence pour justifier les dépenses », accuse le parti de l’opposition dans sa mise au point.

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