Belgique- Cameroun : Gisèle Tientcheu, du parcours d’un électron libre à une légende vivante
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Belgique- Cameroun : Gisèle Tientcheu, du parcours d’un électron libre à une légende vivante :: BELGIUM

Le sacre de la Camerounaise Gisèle Tientcheu, un mérite pour son encouragement à poursuivre ce long combat qu’est la lutte contre les IST-Sida.

Lorsque en 2008, l’association Action Solidaire Internationale décide de faire venir Gisèle Tientcheu alias « la Princesse du Cukom » en Belgique, plusieurs #Camerounais ont cru à une blague. Avec la volonté de certaines bonnes volontés, le rêve qui hantait les membres de cette association de droit belge depuis plusieurs semaines s'est réalisé.

Aujourd'hui installée en Belgique, elle ne cesse de faire parler d'elle à travers ses activités plurielles. Depuis des années, cette dernière est devenue l'icône en matière de sensibilisation et de prévention contre les IST- Sida au Cameroun, en Afrique et en Europe.

Formatrice en prise en charge psychosociale des Pvvs (Councelling), une maîtrise en philosophie en poche, diplômée de l’ULB (Université Libre de Bruxelles, ndlr) en Belgique, des multiples participations internationales à des conférences organisées dans les pays africains et européens, sensibilisations des populations diverses, artiste détentrice d'un premier album de 12 titres etc., Marie Gisèle Tientcheu ne manque pas d’éloges.

Gisèle Tientcheu Emegue est une femme plurielle en terme d'activité. Quand elle ne porte pas son micro dans les multiples chansons d'informations sur les Mst-Sida, elle parcourt le monde avec persévérance pour porter ce message d'espoir : “On ne regrette jamais d'avoir sauvé une vie à travers l'information ”.

Musique et mutation sociale

Gisèle est convaincue qu’avec la musique, le subconscient collectif d’un peuple peut être atteint, du moins dans la sensibilisation contre un fléau social. Il n’est plus besoin de rappeler que les inégalités s'accroissent, notamment entre générations. Même si le hic s'est généralisé dans notre sphère sociétale en matière de soins sanitaires, les barrières de classes font de la résistance et la croissance faible contribue à les rendre de plus en plus étanches. Le développement du manque de sensibilisation sur un fléau sonne-t-il le glas du modus vivendi chez nous ? La musique sensibilisatrice contribue à bouleverser la donne, ce constat devient de plus en plus visible dans la société camerounaise qui a vue naître Gisèle Tientcheu.

Un nouvel opus très parlant

Gisèle Tientcheu en est convaincue avec son nouvel opus intitulé « Ma confession » comportant 7 titres aussi parlant que révélateur. Que ce soit par le biais de son « Cukom Sida », en passant par « faut-il encore attendre », ou « ma Confession ». Les sonorités sont parlante surtout quand elle mijote les séquences de « Pourtant j’étais là » pour dire que « J’ai besoin de quelqu’un » dans une symphonie à la « Nou Hou Giale ». Une manière de faire aussi un clin d’œil aux disciples de Shakespeare avec son « Should I tell him ». Nominée en Belgique récemment parmi les grands de la musique moralisatrice, Gisèle Tientcheu est toujours très présente. Ses chansons sont des classiques. De quoi fêter le parcours d’un électron libre, devenu une légende. #Marie Gisele Tientcheu #IST-Sida

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