CHOCOLAT DES FILLES DEBARQUE AU CAMEROUN : LE COMBATTANT DES FAUX PASTEURS
GABON :: MUSIQUE

GABON :: CHOCOLAT DES FILLES DEBARQUE AU CAMEROUN : LE COMBATTANT DES FAUX PASTEURS

C’est une arrivée qui n’est pas passée inaperçue. Loin de là. Le Cameroun accueille en ce mois de juin une figure médiatique aussi redoutée qu’admirée : “Chocolat des filles”, un surnom aussi affectueux que symbolique. Il s’agit de Raoul Christopher Mbia, journaliste camerounais, qui a organisé le voyage du jeune Gabonais. Chocolat, au verbe affûté et à la parole libre, est désormais connu pour son engagement radical contre les dérives religieuses et les impostures spirituelles. Déjà honoré au Gabon, son pays natal, où il fut célébré pour sa bravoure médiatique et son amour sincère des peuples d’Afrique, Chocolat foule aujourd’hui le sol camerounais comme un frère que l’on accueille à bras ouverts. L’hospitalité qu’il avait lui-même offerte n’a pas été oubliée par le journaliste camerounais. « Je me devais de lui retourner l’hospitalité », confie-t-il à la foule. « Peuple de la forêt, on aime notre Afrique avec ses qualités, ses atouts, mais aussi ses manquements. » Son arrivée, poétiquement décrite comme celle d’un capitaine montant à bord d’un navire nommé Chocolat des filles, est avant tout l’annonce d’une bonne nouvelle à sa manière.

 

Partout où il passe, il mène un combat spirituel, médiatique et moral contre ceux que le peuple appelle désormais les “bonbons pasteurs” – ces prédicateurs autoproclamés, aux promesses miraculeuses, aux poches pleines et aux consciences vides. « Le pasteur de mon quartier vient de fuir le Cameroun, » murmure un habitant. « Notre Chocolat arrive, et les faux prophètes paniquent. » Chocolat est devenu un symbole d’ouverture d’esprit pour les Africains. Un homme debout, micro à la main, qui ne recule ni devant les menaces, ni devant les regards tordus. « Il est convaincant dans ses prises de parole. Nous attendons beaucoup de lui pendant son séjour, » glisse un autre admirateur. À peine arrivé, il est déjà question de débats internationaux, de rencontres avec des penseurs, des activistes et des journalistes de terrain. Mais derrière la stature médiatique, il y a aussi la tendresse d’un cœur. « Comprends désormais pourquoi je t’avais laissé entrer dans le magasin Mbolo après la fermeture.

 

Il était 19h28. Tu as un bon cœur, Raoul. » Ce genre de confidence, rare et sincère, en dit long sur l’homme : rigoureux dans son combat, mais profondément humain. Le Cameroun salue donc l’arrivée d’un frère, d’un militant de la vérité, d’un témoin lucide des contradictions africaines. Il est ici chez lui, et cela se voit, cela se sent, cela se vit. « Nous devons te remettre un passeport camerounais, Chocolat. Tu es l’un des nôtres. Gâteau chocolat, gâteau des filles. » Dans les rues, sur les plateaux, dans les églises désertées, les consciences s’éveillent. Le message passe, souvent sans violence, toujours avec force : il est temps d’arracher le masque des faux pasteurs, de rendre à Dieu ce qui lui appartient, et au peuple sa dignité. Raoul Christopher Mbia a dit à Chocolat des filles : « Bienvenue en terre camerounaise. Que ton séjour soit doux comme un gâteau, mais ferme comme la foi véritable. Car l’Afrique a besoin de voix comme la tienne : claires, courageuses, et profondément enracinées dans la vérité. »

Lire aussi dans la rubrique MUSIQUE

Les + récents

partenaire

Vidéo de la semaine

évènement

Vidéo


L'actualité en vidéo