Le Collectif des organisations démocratiques  et patriotiques des camerounais de la Diaspora a tenu sa manif à Intersection 47th Street et Park Avenue à  New York aux Etats Unies.

Les participants au sit-in de New-York n’ont pas manqué d’imagination dans les messages à l’intention du Chef de l’Etat Paul Biya. Sur des feuilles de papier collées à deux minibus (stationnés en face de l’hôtel Waldorf Astoria, lieu de résidence du président de la République) , les membres du CODE ont déversé leur bile. Ici, comparant le Président de la République à celui de la Syrie, Bachar Al Assad, là appelant à un changement de régime et là-bas annonçant leur entrée  dans le mouvement « Vendredi en noir ».

La manif qui a regroupé une vingtaine de personnes s’est toutefois voulue marquée par l’intervention de trois individus qui selon les manifestants s’en sont pris aux messages accolés au véhicule. D’après le Président du CODE-Usa, Napi Tagnidoung ces personnes auraient été envoyées pour empêcher la tenue du sit-in. Un incident qui va dès lors nécessiter l’intervention des services de police New-yorkais. Ces derniers vont ainsi procéder à l’arrestation d’un jeune homme dont l’identité reste inconnue. Il est cependant  accusé par les membres du CODE d’être une « militaire infiltré» . Selon les informations reçues, le « fauteur de trouble »  aurait été relâché quelques minutes plus tard. L’atteinte à la liberté de manifester ne pesant manifestement pas très lourd.

Cette manifestation organisée par le Collectif des organisations démocratiques  et patriotiques des camerounais de la Diaspora (CODE) avait été annoncée sur les réseaux sociaux le lundi 19 septembre 2016. Il s’agissait pour les membres de ce collectif de réserver un « accueil » au Président de la République se  trouvant à New-York dans le cadre de la 71ème session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies. Le CODE renoue ainsi avec les traditionnelles manifestations « anti Biya » accompagnant les  visites du Chef de l’Etat en Europe et aux USA.

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