Boulevard de la République : Près de 100 autres maisons à détruire
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La construction d’un giratoire à l’origine de ces nouvelles casses qui  seront réalisées durant le lancement de la seconde phase de construction des travaux de construction de cette voie.

Les populations riveraines du site du prolongement du boulevard de la République au quartier Bépanda à Douala, n’ont pas encore fini de digérer les casses qui ont été fait dans ce quartier lors du lancement des travaux de construction du boulevard de la République, qu’une autre vague de casses est encore annoncée dans ce quartier par la Communauté urbaine de Douala.

D’après des informations glaner de part et d’autres, ces nouveaux casses concernent d’avantage ceux qui sont sur le tracé du giratoire qui sera construit au niveau du lieu dit «Pont Bonabassem» pour assurer la fluidité de la circulation. Le plan de ce giratoire renseigne d’ailleurs sur la qualité du giratoire qui sera fait à cet endroit. Sur cette dernière, on observe que ce carrefour sera grand et permettra de desservir les quatre différentes voies qui convergent à cet endroit. «Il est question de faciliter la fluidité de la circulation à cet endroit et surtout de limiter les embouteillages sur cet axe là. Après les travaux, la circulation sera très fluides», rassurent les agents de la communauté urbaine de Douala

Parmi les nombreuses maisons marquées de la croix de Saint André qui seront bientôt détruites par les bulldozers du génie militaire chargé de la construction de ce boulevard, se trouvent, les bâtiments qui abritent l’agence d’assurance Prudencia de Bépanda, la pharmacie Axiale, située au bord de la route, deux immeubles R+4 situés derrière la pharmacie et de nombreuses maisons situées en aval et en amont du «pont Bonabassem».

D’après les riverains, c’est environ une centaine de maisons qui seront détruites pendant  la phase de construction de  ce rond Point. Même si les occupants de ces différentes maisons ne s’alarment pas encore, l’inquiétude persiste quant à savoir où est ce qu’ils iront après avoir été déguerpis.  Les plus  avertis sont déjà en train de chercher de nouveaux logis avant  les casses. Tandis que d’autres  qui prétendent n’avoir pas d’argent disent compter sur les indemnisations que la communauté urbaine de Douala va leur donner pour trouver de nouveau logis. «On sait qu’on va nous  casser mais on va faire comment. On attend la communauté pour savoir où on va aller», déclare maman Marthe, une riveraine.

© La Nouvelle Expression : Hervé Villard Njiélé

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