Pendant que le kleptocrate françafricain Ali Bongo suit Charlie, ses nervis mettent le feu chez Jean Ping
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GABON :: Pendant que le kleptocrate françafricain Ali Bongo suit Charlie, ses nervis mettent le feu chez Jean Ping

Le mouvement "Les Souverainistes" observe, pour le déplorer et le condamner, que le Pouvoir illégal et illégitime d'Ali Bongo s'installe davantage dans une spirale de violence face aux revendications légitimes et démocratiques du peuple gabonais.

En effet, dans la nuit du 18 au 19 décembre 2014, vers 4 heures du matin, des nervis du pouvoir ont tenté d'incendier la pharmacie du Dr Alphonse Louma Eyougha, causant au passage d'importants dégâts matériels. Le lendemain 20 décembre, empêchant de manière illégale et violente un meeting de l’Opposition dont le Pouvoir était informé conformément à la loi, les forces de défense et de sécurité ont violemment agressé les opposants, allant jusqu'à enlever certains dans des lieux de culte ou loin du théâtre des évènements. C’est le cas, entre autres, du journaliste Francis Edou Eyene, brutalement kidnappé par des militaires cagoulés dans l’enceinte de l’église Saint Michel de Nkembo. Faisant usage d’armes de guerre, ces mêmes forces de défense et de sécurité ont assassiné notre compatriote Bruno Mboulou Beka et blessé de nombreuses autres personnes.

Tous ces actes de violence ont été précédés, quelques semaines auparavant, d’une campagne haineuse, menée par des individus se réclamant proches du régime, et appelant, via les réseaux sociaux, à « liquider » certains leaders de l’Opposition et de la Société civile.

Ce jour, 12 janvier 2015, voilà que près de 300 jeunes, visiblement instrumentalisés par le régime en place, sont allés, aux environs de 7 heures, saccager le domicile de M. Jean Ping, situé à proximité du lycée français Blaise Pascal de Libreville.

Armés de gourdins, de cailloux, de bouteilles et de bien d'autres objets, ces jeunes délinquants sont passés, sans être inquiétés, devant des éléments de la Gendarmerie nationale postés à environ 15 et 30 mètres de part et d'autre de l'accès au domicile de M. Ping. Ils ont, pendant plus d’une heure, violemment bombardé la résidence de toutes sortes de projectiles. Tout en scandant des injures à l’endroit de M. Ping, ils ont mis le feu sur la voie publique menant à sa résidence, et tenté de forcer le portail d'entrée qui, heureusement, n'a pas cédé.

C'est dans ce contexte de terreur entretenu par le Pouvoir, que des militants de l'Opposition, alertés, sont venus à la rescousse de M. Ping et ont pu mettre la main sur une quinzaine de ces agresseurs dont une partie s'était dirigée vers le domicile de Pierre Amoughe Mba pour y accomplir la même besogne.

M. Ping, en toute responsabilité, a appelé le Procureur de la République pour lui faire état de la situation.

L'UNOCA et certaines représentations diplomatiques ont immédiatement été informées

Quant aux délinquants appréhendés, ils ont été remis à la Police judiciaire après qu'ils aient été entendus par un huissier commis à cet effet par M. Ping et filmés par la Presse qui s'est rendue rapidement sur les lieux. Leurs propos engagent sans ambigüité des personnalités bien connues du pouvoir ou qui en sont très proches.
Le mouvement "Les Souverainistes" relève que ces faits, qui sont de nature à porter atteinte la paix sociale et à la cohésion nationale dans notre pays, sont suffisamment éloquents et particulièrement graves.

Aussi, le mouvement "Les Souverainistes" saisit cette occasion pour interpeller la communauté nationale et internationale sur la duplicité d'un pouvoir qui fait mine d'appeler à un dialogue qu'en réalité il ne souhaite pas, alors que dans le même temps, il utilise son arme favorite, la violence contre l'Opposition dont de nombreux membres sont par ailleurs privés de salaires, et/ou de la simple liberté d'aller et venir, comme cela a été le cas récemment du Professeur Pierre-André Kombila, de Madame Paulette Missambo, ou encore de l'ancien Premier ministre Oye Mba.

Le mouvement "Les Souverainistes" entend dégager la responsabilité de l'Opposition dans tout ce qui pourrait arriver au Gabon du fait d'un pouvoir aux abois, rendu dangereux par son autisme, son incompétence et sa propension quasi-permanente à la violence et au non respect de la Constitution et des lois de la République.

© Source : Le Gri-Gri

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