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© Camer.be : Paul Moutila
- 02 May 2025 13:05:55
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CAMEROUN :: Sa'a : Insécurité Croissante et Défaillances des Forces de l’Ordre :: CAMEROON
La ville de Sa'a, située à 79 km de Yaoundé dans le département de la Lékié, traverse une crise sécuritaire alarmante. Entre agressions armées, coupures d’électricité chroniques et défaillances des forces de l’ordre, les habitants vivent dans la peur, dénonçant l’impunité des hors-la-loi.
Une Ville sous Emprise de la Criminalité
À Sa'a, les attaques au couteau, tournevis ou machette se multiplient, y compris près de la brigade de gendarmerie. Pire : l’hôtel des Finances, situé à 30 mètres du commissariat de sécurité publique, a été cambriolé. Même le « quartier fonctionnaire », abritant la prison principale, n’est pas épargné. Les femmes et les personnes âgées, particulièrement vulnérables, évitent de sortir après la tombée de la nuit.
Coupures d’Électricité : Un Terreau pour les Malfaiteurs
Proche du barrage hydroélectrique de Nachtigal, Sa'a subit des pannes d’électricité pouvant durer un mois. L’obscurité totale profite aux criminels, souvent sous l’emprise de stupéfiants. Les commerces dépendent des groupes électrogènes, tandis que l’éclairage public est quasi inexistant en dehors du centre-ville. « Emprunter une ruelle la nuit devient un risque vital », témoigne un habitant.
Forces de l’Ordre Démunies et Sous-Équipées
La situation est aggravée par le sous-effectif policier et l’absence de moyens logistiques. Les commissariats de Sa'a n’ont jamais eu de véhicules fonctionnels. Pire : l’unique pick-up de la gendarmerie a été rendu hors-service par l’ancien commandant Raoul Nyangono, accusé d’y avoir introduit du sable dans le moteur. Résultat : l’adjudante Hina, commandante par intérim, doit utiliser une moto pour déposer les dossiers au tribunal de Monatélé.
Un Scandale qui Exacerbe la Crise Sécuritaire
L’affaire du véhicule saboté a plongé les forces de sécurité dans le chaos. En attendant l’arrivée d’un nouveau commandant, les patrouilles sont réduites, et les interventions tardives. « Sans moyen de transport, comment réagir aux urgences ? », s’interroge un gendarme sous couvert d’anonymat.
Vers un État d’Urgence ?
Les habitants réclament des solutions immédiates : renforcement des effectifs, véhicules opérationnels et rétablissement de l’éclairage public. Alors que la colère monte, les autorités locales restent silencieuses, laissant planer le spectre d’un effondrement total de l’ordre public.
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