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© Le Jour : Aurélien Kanouo
- 22 Oct 2020 02:59:00
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CAMEROUN :: Foumban : Peur dans la ville :: CAMEROON
L’interpellation des experts par l’autorité administrative lors de la formation des agents de la police municipale a suscité des tensions au sein des habitants de cette ville hier.
Les populations en colère ont envahi l’esplanade de la préfecture du Noun hier 21 octobre 2020. Ceci à la suite de l’interpellation du formateur engagé par la Commune de Foumban pour la formation des agents d’hygiène, du tourisme, et ceux de la police municipale. Le préfet qui n’a pas apprécié cette formation a envoyé ses éléments interpeller et garder à vue l’officier de gendarmerie à la retraite qui formait la police municipale. Dans la foulée, le conducteur de l'engin de la mairie qui faisait des travaux devant la préfecture a subi le même traitement.
Alertés, les militants de l'Union démocratique du Cameroun (Udc) ont envahi les différents carrefours de la ville. Ils ont incendié des pneus paralysant ainsi les activités dans cette ville du département du Noun. Ils ont pendant des heures, exigé à l’autorité administrative de libérer le conducteur et le formateur si non lui-même ne sortira de son bureau. D’autres militants de ce parti politique sont venus de Koutaba et de Njimom pour en découdre avec Donatien Boyomo.
C’est au terme d’une réunion de crise qui s’est tenue dans la salle des conférences de la préfecture autour du préfet et son état-major, en présence du procureur de la République, de tous les élus Udc venus en renfort que les personnes interpellées ont été remises en libertédeux « suspects » ont mis en liberté. Tomaïno Patricia Ndam Njoya a dit à ses « éléments » de se tenir prêts au cas où le préfet venait à interrompre la formation qui s’est suivie après le calme revenu dans la ville.
Selon notre source à la mairie de Foumban, le Mindevel avait déjà autorisé la création de la police municipale dans cette Commune. Ceci à travers une correspondance datant du 12 octobre 2020, adressée au maire de Foumban, citée en objet, « autorisation pour la formation en vue de la mise en place de la police municipale au sein des communes du syndicats des communes du Noun ».
Dans cette correspondance, Georges Elanga Obam faisait savoir à l’exécutif municipal que le « recrutement et la formation d’agents dédiés à la police municipale sont subordonnés à la création d’un service de police municipale suivant les modalités déterminées par l’article 216 de la loi no2019/024 du 24 décembre 2019 portant code général des collectivités territoriales décentralisées et au parachèvement du juridique y relatif par signature du décret organisant ce service ».
De mémoire, le projet de création d’une police municipale a contribué à détériorer davantage le climat déjà délétère entre le préfet du Noun et le maire de la Commune de Foumban. Au sujet de la création d’une unité de police municipale dans la ville, le maire de Foumban rejette les injonctions de l’autorité administrative.
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